C'est pourquoi elle est abondamment pratiquée, associée à sa symétrique, la punition, dans les dictatures et toutes les formes de pouvoir, social, professionnel ou familial.
Sa présence qui se répand aujourd'hui dans tous les domaines de la Société, est un indicateur incontestable de maladie, grave maladie de notre démocratie.
En fait, on est en train de l'empoisonner à petit feu, et comme pour Ingrid Bergman, dans "les Enchaînés" de Hitchkock, ses symptômes sont interprétés comme le résultat de ses propres excès.
Il faut réagir et vite.
Depuis quelques temps, en sous-main, on s'attaque à ceux qui, par leur culture et leur travail, sont les plus à même de la protéger, les Chercheurs, dont, malgré la chanson, les découvertes sont nombreuses et souvent dangereuses pour le pouvoir.
Le poison choisi, plus efficace encore que la calomnie de Basile, c'est ce à quoi il est bien difficile de résister — en ces temps de crise — je veux dire, l'argent, surtout paré d'un titre éblouissant : la prime d'excellence.
Mais ce qui est de nature à remonter un moral stagnant surtout dans les chaussettes en ce moment, c'est ce que nous apprend Luc Douillard et ses collègues, reprenant une page du site "Rue 89":
http://www.rue89.com/2010/02/20/ces-chercheurs-qui-refusent-des-primes-de-milliers-deuros-139524
La stratégie de la récompense est un vice dangereux, qu'il faut éradiquer au plus vite, avant que ses ravages ne soient irréversibles.

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