Je pense que plus d'un des amoureux de l'école, ceux du dedans et ceux du dehors, ont poussé un gros OUF! dimanche dernier à 20h.
Mais je pense aussi que leur soulagement s'est vite teinté d'inquiétude devant l'état de cette école qui nous est si chère, et, telle la femme Narsès de l'Electre de Giraudoux (oui, je sais, il n'est guère à la mode en ce moment, mais rassurez-vous, il va y revenir, impossible autrement !), on a envie de s'écrier :
« Comment cela s'appelle-t-il, quand le jour se lève, comme aujourd'hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé, et que l'air pourtant se respire et qu'on a tout perdu, que la ville brûle, que les innocents s'entre-tuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève ? »
A quoi le mendiant répond (avec l'inimitable phrasé de Louis Jouvet, bien sûr) :
« Cela a un très beau nom, femme Narsès. Cela s'appelle l'aurore. »

Lire la suite