Le blog de l'amie scolaire : Questions de profs. Ce blog n'est pas un forum de débat entre partisans et adversaires de la pédagogie. Il veut être un lieu de réflexion et d'échanges pédagogiques destiné aux professionnels de l'école et à tous ceux qui s'interrogent, doutent, cherchent, souhaitent une aide à la recherche, à la pratique du métier, sans oublier les parents, bien sûr. Nous répondrons à toute question, non polémique... - Commentaires
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fr2009-11-27T14:14:59+01:00daily12009-11-27T14:14:59+01:00Désobéir... - Jean Culasek
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2009-11-27T14:14:59+01:00Jean Culasek@ jean gabard :
Le texte ci-dessus est tout simplement illisible.
On dirait un tribun (de la fin du XIXème) sans tribune.
Mais il a eu le mérite de faire revenir à la surface une citation d'un professeur de littérature que j'ai beaucoup aimé : "Evitez de faire une diarrhée de...@ jean gabard :
Le texte ci-dessus est tout simplement illisible.
On dirait un tribun (de la fin du XIXème) sans tribune.
Mais il a eu le mérite de faire revenir à la surface une citation d'un professeur de littérature que j'ai beaucoup aimé : "Evitez de faire une diarrhée de mots sur une constipation d'idées"]]>Désobéir... - jean gabard
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2009-07-24T22:56:08+02:00jean gabardPour Laurent Carle. Votre discours me fait rajeunir : j'ai l'impression de revenir en 1968 !...Pour Laurent Carle. Votre discours me fait rajeunir : j'ai l'impression de revenir en 1968 !]]>Désobéir... - Vanzetti
http://www.charmeux.fr/blog/index.php?2009/06/25/119-desobeir#c811
2009-07-10T08:14:05+02:00VanzettiMadame,
Principal du plus petit collège de Lyon dans un quartier en difficulté, j'anime avec mes formidables jeunes collègues professeurs une expérimentation globale Je souhaiterais entrer en contact avec vous. A quelle adresse (mail) puis je vous envoyer nos documents.
Ph.V....Madame,
Principal du plus petit collège de Lyon dans un quartier en difficulté, j'anime avec mes formidables jeunes collègues professeurs une expérimentation globale Je souhaiterais entrer en contact avec vous. A quelle adresse (mail) puis je vous envoyer nos documents.
Ph.V.
]]>Désobéir... - Laurent CARLE
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2009-07-01T08:58:06+02:00Laurent CARLENE DEVALORISE-T-ON PAS LE TRAVAIL ET LES RESULTATS ET INDIRECTEMENT CEUX QUI TRAVAILLENT ET CEUX QUI REUSSISSENT ?
L’enseignement, ou transmission des savoirs par un discours univoque en direction d’un groupe, supposé homogène, d’élèves indifférenciés, supposés de niveau égal, mais...NE DEVALORISE-T-ON PAS LE TRAVAIL ET LES RESULTATS ET INDIRECTEMENT CEUX QUI TRAVAILLENT ET CEUX QUI REUSSISSENT ?
L’enseignement, ou transmission des savoirs par un discours univoque en direction d’un groupe, supposé homogène, d’élèves indifférenciés, supposés de niveau égal, mais inégaux « en bonne volonté », réunis en même temps, en un seul lieu, au coude à coude, mais isolés par la règle « morale » du « chacun pour soi », vend du savoir à l’encan, en gros, jamais au détail. Acquiert, qui a du répondant pour enchérir ! Cette pédagogie traditionnelle uniforme crée de l’échec par sélection mécanique et tri religieux sanctificateur entre « bons et mauvais élèves », par « nécessité » de dépistage institutionnel et méthodique entre « ceux qui suivent » et ceux qui ne suivent pas. Ce système accorde à l’enseignant, sans perte de temps, une formation professionnelle légère, sommaire, à portée de tout diplômé de l’université, par simple maitrise des savoirs à dispenser. Formation dont la marque de fabrique est l’identification aux méthodes des maitres du passé, du temps où « tout le monde travaillait bien et réussissait ». Ce rapport didactique bien défini, porté par la tradition, induit une relation de pouvoir, de confiance limitée et de contrôle systématique, pour le maitre, une position de dépendance et de soumission, pour l’élève, ainsi qu’un doute permanent, voire, une vigilante suspicion de l’enseignant à l’égard d’un toujours possible « refus de savoir » et de la paresse, plus ou moins génétique, chez quelques enfants peu scolaires, très « réticents au savoir ». Et surtout, il postule que l’échec de l’écolier précède l’école (manque de motivation à apprendre de la grande partie d’entre eux ?). Cette didactique, venue du fond des temps scolaires, personnalise, sinon la pédagogie, identique pour tous par principe, du moins, les réussites et les échecs par leur proclamation régulière au devant de la scène, annonces porteuses de la justification de la séparation rituelle du « mérite » et de la « sottise ».
A l’inverse, la relation entre (ré)éducateur - en charge de soutien et d’assistance, formalisés, à élève en échec - et enfant en difficulté, suppose une relation sans pouvoir, sans compétition, sans discrimination, sans crainte et sans soumission, de confiance chaleureuse, de foi dans l’éducabilité, d’attention bienveillante et de différenciation pédagogique adaptée au cas par cas, en vue de la restauration de l’espérance de réussite, de la confiance en soi et du rapport tranquille aux apprentissages. Opposition et cohabitation involontaire de deux conceptions de l’enfance et de l’école ! Cette pratique sur la marge respecte la personne de l’enfant, mais, simultanément, renforce la légitimité de l’enseignement séparateur qui fournit les enfants à rééduquer, dans la mesure où cette posture (ré) éducative ne s’adresse qu’aux perdants de la compétition, qui se poursuit pendant les soins. Car, « l’échec » a une double fonction systémique, « expliquer » la réussite des « meilleurs » par la défaite des humbles, des « nuls », comme le dit la rhétorique, rendre tout changement interne inimaginable. Le combat contre les intentions de « renouveau » destructeur d’un ministre vient, à point nommé, raffermir et légitimer des positions antipédagogiques historiques. Souffrir ? Peut-être ! Changer ? Jamais ! Fournir à un gouvernement de droite, américaniste, atlantiste, capitaliste et libéral, de bonnes raisons de privatiser les inégalités scolaires pour les naturaliser ? A ma droite, les bons enfants, bons élèves, bons chrétiens, nés de bonne famille ! A ma gauche, les âmes perdues des pécheurs impénitents ! Mission possible ! Si la grâce touche toujours les uns et le destin frappe souvent les mêmes, ce n’est pas sans raison (forcément étrangère à l’école : "déjà marqués par l’éducation qui leur est donnée dans la famille»).
Peut-on concilier le didactique impitoyablement sélectif et l’éducatif résolument tolérant par une injection discrète de pédagogie dans la classe, ou bien la scolastique dogmatique des gardiens modernes de la vieille école interdit-elle tout amendement, tout changement pédagogique ?
]]>Désobéir... - jean gabard
http://www.charmeux.fr/blog/index.php?2009/06/25/119-desobeir#c807
2009-06-29T11:22:03+02:00jean gabardRéformes à l’Ecole ! Pour quoi faire ?
Après plus de quarante ans de remise en cause de l’Ecole, il est surprenant de constater, si ce n’est un engouement pour les changements qui sont proposés, du moins, chez un très grand nombre d’enseignants et de parents, la certitude que...Réformes à l’Ecole ! Pour quoi faire ?
Après plus de quarante ans de remise en cause de l’Ecole, il est surprenant de constater, si ce n’est un engouement pour les changements qui sont proposés, du moins, chez un très grand nombre d’enseignants et de parents, la certitude que l’échec scolaire ne peut-être réglé que par de nouvelles réformes !
S’il n’est pas question de contester la nécessité d’améliorer les programmes, les méthodes pédagogiques, la formation des enseignants … il est néanmoins possible de se poser certaines questions.
1ère question :
Si ce que certains appellent «la faillite de l’Ecole » devait avoir pour cause la formation des enseignants et les méthodes qu’ils appliquent, comment se fait-il qu’après plus de quarante ans d’efforts et de bouleversements indéniables dans ces domaines, il y ait encore « échec scolaire » et à plus forte raison, que celui-ci soit en constante augmentation ?
2ème question :
Si l’échec scolaire dont il est question peut avoir pour origine les difficultés réelles de certains élèves, quelle est l’influence du manque de motivation à apprendre de la grande partie d’entre eux ?
3ème question :
Si l’enseignant sert en général de paratonnerre, quelles sont cependant les véritables causes de ce manque de motivation ?
4ème question :
Les enfants qui arrivent dans une Ecole forcément exigeante, puisqu’elle a pour fonction de les « élever », sont déjà marqués par l’éducation qui leur est donnée dans la famille. Ces enfants qui ne sont plus des adultes en devenir mais l’avenir des adultes n’ont souvent pas réellement appris à intégrer les limites, à assumer les frustrations, à fournir des efforts…
Ils n’ont souvent pas appris, de parents qu’ils aiment, à respecter et à s’adapter aux règles de la société.
Comment ces « enfants-rois » pourraient-ils respecter et s’adapter aux règles du système scolaire (règles de la langue, de l’écriture, de l’orthographe, de la grammaire, du calcul, de la discipline …) venant de personnes qu’ils ne connaissent pas et qui sont très souvent dénigrées ?
Peuvent-ils accepter l’autorité de l’Ecole alors que celle-ci n’est souvent pas reconnue par des parents qui parfois doutent de sa nécessité et de la façon de l’exercer dans leur propre famille ?
5ème question :
En remettant perpétuellement en cause les méthodes pédagogiques, ne donne-t-on pas des raisons, aux élèves (et aux parents qui attendent des résultats), de croire, que ces méthodes sont inadaptées, qu’ils ont raison de ne pas les suivre, que l’Ecole est inefficace et donc qu’ils ne sont plus responsables de leurs échecs éventuels ? (N’y a-t-il pas confusion entre « l’échec de l’Ecole » et l’échec de certains élèves à l’Ecole ?)
6ème question :
N’y a-t-il pas plus d’effets pervers que de bénéfices à vouloir trop prendre en compte « les symptômes des psychologies juvéniles de plus en plus éclatées » ?
- En plaçant ces « enfants-rois » au centre du système scolaire, ne renforce-t-on pas leur sentiment de toute-puissance ?
- En allant parfois au devant de leurs demandes, leur apprend-on à assumer la frustration ? Ne les pousse-t-on pas, au contraire, à revendiquer toujours plus, à ne jamais être satisfait de ce qu’ils ont, à se donner des excuses de ne pas arriver à travailler ?
- En insistant sur l’autonomie des élèves, ne leur donne-t-on pas l’autorisation de « la prendre » avant de « l’apprendre » ? (Un enfant peut-il « s’auto-nommer » ?)
- En développant les pédagogies différenciées et individualisées, ne favorise-t-on pas l’égocentrisme d’élèves qui ne peuvent écouter que si l’on s’adresse à eux seuls et dans un rapport fusionnel ?
- En étant dans la compassion (quand ce n’est pas dans la séduction) et en cherchant à tout prix à valoriser les élèves, ne renforce-t-on pas des « égo » déjà hypertrophiés, l’irresponsabilité et (encore) le sentiment de toute-puissance ? Ne dévalorise-t-on pas le travail et les résultats et indirectement ceux qui travaillent et ceux qui réussissent ?
Dans notre société adolescente, par crainte de l’autoritarisme, nous avons tendance à accepter la spontanéité et le laisser faire …
En recherchant la fusion, nous créons la confusion et nous risquons le retour à l’autoritarisme !
Dans l’enseignement, si le changement consiste à s’adapter et à renoncer à l’éducation pour pouvoir plaire aux élèves et encore instruire, n’est-ce pas prendre le risque de n’avoir ni éducation … ni instruction ?
Jean GABARD
Auteur de « Le Féminisme et ses dérives – Du mâle dominant au père contesté » Les Editions de Paris. blogdejeangabard.hautetfo... www.jeangabard.com
]]>Désobéir... - Julos
http://www.charmeux.fr/blog/index.php?2009/06/25/119-desobeir#c804
2009-06-25T18:20:52+02:00JulosA l'appui de votre texte, les réflexions, en forme de rapide bilan, des effets désastreux du passage à la semaine de 4 jours, par une journaliste du Monde :
www.lemonde.fr/archives/a...
Monsieur le Ministre lit Le Monde chaque jour, n'est-il pas ?...A l'appui de votre texte, les réflexions, en forme de rapide bilan, des effets désastreux du passage à la semaine de 4 jours, par une journaliste du Monde :