Le blog de l'amie scolaire : Questions de profs. Ce blog n'est pas un forum de débat entre partisans et adversaires de la pédagogie. Il veut être un lieu de réflexion et d'échanges pédagogiques destiné aux professionnels de l'école et à tous ceux qui s'interrogent, doutent, cherchent, souhaitent une aide à la recherche, à la pratique du métier, sans oublier les parents, bien sûr. Nous répondrons à toute question, non polémique... - Commentaires
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fr2017-09-19T02:38:09+02:00daily12017-09-19T02:38:09+02:00Refondation de l'école : d'autres façons de faire ou d'autres façons de penser ? - Ravinder Tulsiani
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2017-09-19T02:38:09+02:00Ravinder Tulsianiexcellent article...excellent article]]>Refondation de l'école : d'autres façons de faire ou d'autres façons de penser ? - Pr Stéphane Feye
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2012-09-27T15:29:26+02:00Pr Stéphane FeyeJ'ignore si SCHOLA NOVA peut vous être d'une grande utilité, mais vu qu'il s'agit d'une initiative qui a 18 ans d'âge et qui a réussi, vous pouvez y puiser tout ce que vous voudrez. Nous avons en effet la prétention (à vous de vérifier si celle-ci est justifiée ou non) de posséder des...J'ignore si SCHOLA NOVA peut vous être d'une grande utilité, mais vu qu'il s'agit d'une initiative qui a 18 ans d'âge et qui a réussi, vous pouvez y puiser tout ce que vous voudrez. Nous avons en effet la prétention (à vous de vérifier si celle-ci est justifiée ou non) de posséder des réponses à beaucoup de problèmes soulevés aujourd'hui. Mais nous ne voulons convaincre personne de force.
]]>Refondation de l'école : d'autres façons de faire ou d'autres façons de penser ? - Laurent Carle
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2012-09-05T17:14:10+02:00Laurent CarleIl y a là un débat pointu entre pédagogues, sans l’affrontement habituel entre pédagogues et enseignants traditionnalistes ignorants mais soucieux d’afficher leurs convictions, dont ils ignorent qu’elles ne sont qu’idées reçues et rebattues. Affrontement qui n’apporte jamais de...
Il y a là un débat pointu entre pédagogues, sans l’affrontement habituel entre pédagogues et enseignants traditionnalistes ignorants mais soucieux d’afficher leurs convictions, dont ils ignorent qu’elles ne sont qu’idées reçues et rebattues. Affrontement qui n’apporte jamais de variation au conservatisme obstiné.
Publié sur le blog, ce débat devrait faire découvrir aux ignorants ce qu’est une réflexion collective entre pédagogues hantés par l’instauration d’une démocratie constructive dans leurs classes. On apprendrait, on découvrirait que des adultes capables de réfléchir, et pas seulement le prof agrégé formateur, ne manifestent aucun mépris pour les élèves, les considèrent comme égaux en droits humains, en capacités de réflexion, de socialisation et d’organisation autonome.
« Quoi, on prétend lâcher la bride sur le cou à des enfants qui ne pensent qu’à jouer, leur confier sans surveillance, à eux qui n’apprennent pas leurs leçons, la gestion, l’autogestion de groupes de réflexion et de recherche ! Mais, dans les réunions entre profs, on n’arrive jamais à travailler ensemble ! C’est de l’utopie ! »
Ainsi les ignorants vaniteux apprendraient que les enfants ont plus de sociabilité que les adultes. Quelle découverte ! Ce serait d’autant plus instructif que ces échanges révèlent aussi que des collègues débattent sur d’authentiques idées quand 90 % des enseignants le font avec des opinions qu’ils prennent pour des idées.]]>Refondation de l'école : d'autres façons de faire ou d'autres façons de penser ? - Eveline
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2012-09-05T17:11:15+02:00EvelineAbsolument d'accord... à condition que le travail de groupe soit premier. C'est après le travail du groupe que le "miel personnel" peut se faire et se fait avec le maximum de réussite. Ce qui implique bien entendu que le travail de groupe en ait été un...!!
Cela veut dire, qu'il ait fait...
Absolument d'accord... à condition que le travail de groupe soit premier. C'est après le travail du groupe que le "miel personnel" peut se faire et se fait avec le maximum de réussite. Ce qui implique bien entendu que le travail de groupe en ait été un...!!
Cela veut dire, qu'il ait fait l'objet, dès le début, d'une observation de son fonctionnement — et par des pairs — d'abord simplement sur les temps de parole de chacun (il suffit pour cela d'une liste des membres et d'un chrono), puis, un peu plus tard, au cycle 3, comme nous le faisions à Toulouse, sur le type d'implication dans la tâche (on se servait d'une grille très simplifiée, inspirée de Bales).
Rien que la pratique dès le CE1 de cette observation modifiait considérablement le comportement en groupe et faisait apparaître de grands progrès.
Une autre condition étant que le travail de groupe soit hyper-rigoureusement conduit, que le nombre de participants soit toujours impair (pour éviter les phénomènes de couples), que la tâche soit unique, mais infaisable par un seul (soit parce que la durée prévue est trop courte, soit parce qu'elle demande des hypothèses de résolutions nombreuses), que la durée prévue et annoncée soit impérativement respectée, quel que soit le degré d'achèvement des travaux, obligeant le rapporteur à expliquer pourquoi le groupe n'a pu aller jusqu'au bout de la tâche (ce qui est hautement formateur, surtout si l'enseignant résiste à la tentation catastrophique de faire une leçon de morale à ce sujet).
Une troisième condition étant qu'on ait travaillé avec les enfants sur les rôles de l'animateur du groupe — quand celui-ci compte plus de cinq participants — et sur le rôle du rapporteur (toujours tenu par deux enfants : à l'âge de l'école primaire, toute responsabilité confiée à un seul enfant peut être plus dangereuse que formatrice).
Mais commencer par une "réflexion" individuelle provoque immanquablement les effets pervers que je dénonce. J'en suis totalement convaincue, pour l'avoir mille fois observé avant d'avoir décidé de faire autrement.
Quant au découragement de celui qui pense ne rien savoir, c'est à cause de cette phase préalable qu'il se produit, accompagné, comme je le dis de la honte de n'avoir rien à dire. Au contraire, dans le groupe, celui qui croit n'avoir pas d'idée à priori, est réveillé par celles qui sont émises ; il s'en nourrit et généralement l'enrichit par des ajouts. L'énorme avantage, c'est que l'idée appartient alors au groupe et non à un individu de ce groupe. On n'a aucun besoin de savoir qui a eu la première idée : moralement, c'est excellent. Le fameux "c'est mon idée" devient impossible... Ouf ! On a fait un grand pas vers la responsabilité solidaire...
Voilà pourquoi j'y tiens tant...]]>Refondation de l'école : d'autres façons de faire ou d'autres façons de penser ? - Gérard
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2012-09-05T17:09:20+02:00GérardMerci Eveline pour ton article polémique où tu pointes l'obstacle fondamental à une transformation du faire autrement qui est le penser autrement (j'ai parfois envie de dire penser ce serait déjà ça !).
Je suis d'accord avec une bonne part de ce que tu écris mais surpris que tu entames une...
Merci Eveline pour ton article polémique où tu pointes l'obstacle fondamental à une transformation du faire autrement qui est le penser autrement (j'ai parfois envie de dire penser ce serait déjà ça !).
Je suis d'accord avec une bonne part de ce que tu écris mais surpris que tu entames une polémique avec nous : c'est le GFEN, porteur du concepts d'auto-socio-construction du savoir qui affirme le plus fort que l'opposition entre l'individu et le groupe est une impasse dans l'apprentissage. C'est justement dans le croisement entre ces deux situations de travail et de réflexion que se construisent les savoirs.
L'oubli du passage à des phases individuelles (qui restent dans les groupes) produit ces phénomènes perturbants que sont le leadership de celui qui sait déjà, qui réfléchit vite, qui ose, qui invariablement prend le pouvoir sur le groupe, fait la leçon, décourage celui qui pense ne rien savoir. Quand l'enseignant a incité chaque élève à se poser des questions, à faire émerger ses conceptions, à imaginer quelques hypothèses, chacun se retrouve dans le groupe avec quelque chose qu'il partagera avec les autres. Qui servira souvent au-delà de ce qu'il imaginait.
J'ai vérifié dans mon expérience d'enseignant les effets de ce travail en groupe. Les élèves vivaient très bien, échangeaient, mais n'étaient pas impliqués dans leurs recherches, certains faisant tout le travail.
L'obligation du passage (récurrent) par la phase individuelle les fait entrer tous dans une activité intellectuelle et permet à la démarche de suivre son cours. Cela dit, nous n'allons pas nous battre mais il serait bon d'envisager une recherche afin d'éclaircir ces points.]]>Refondation de l'école : d'autres façons de faire ou d'autres façons de penser ? - Eveline
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2012-09-05T17:07:28+02:00EvelineUne chose m'étonne dans cette analyse : ta conception du travail individuel avant le travail de groupe, telle que tu la présentes avec ses garde-fous, très intéressante, bien sûr, me semble beaucoup plus adaptée à des groupes entraînés, adultes, qu'à des enfants.
Mon expérience m'a...
Une chose m'étonne dans cette analyse : ta conception du travail individuel avant le travail de groupe, telle que tu la présentes avec ses garde-fous, très intéressante, bien sûr, me semble beaucoup plus adaptée à des groupes entraînés, adultes, qu'à des enfants.
Mon expérience m'a montré justement que c'est au milieu du groupe que les timides et inhibés ont le plus de chances d'apprendre à avoir confiance en eux : d'abord, ils bénéficient des apports des autres et en font plus facilement un miel personnel (c'est le miel qui doit être personnel, pas l'idée) ; ensuite, les stratégies de domination sont moins dangereuses si le groupe est réuni tout de suite, qu'après, parce que, tout le monde étant là, les contre-pouvoirs sont là aussi.
Et puis, si le travail de groupe est l'objet, dès le début de l'année, d'un travail d'observation de son fonctionnement, par des pairs, les phénomènes qui t'inquiètent diminuent d'intensité au cours de l'année. Plus je vois fonctionner des classes, plus je mesure le rôle destructeur du travail tout seul et de la demande de réflexion individuelle qui créent d'emblée la sélection que je décris.
Pour moi, c'est la cause n°1 de l'échec en classe]]>Refondation de l'école : d'autres façons de faire ou d'autres façons de penser ? - Maria-Alice
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2012-09-05T17:05:59+02:00Maria-AliceCe soir, j'accroche un peu avec une partie de tes propos. Tu écris : "Vouloir que les enfants réfléchissent tout seuls d’abord, c’est, d’emblée, installer une sélection entre ceux qui ont eu une idée et ceux qui n’en ont pas eu, et la confrontation qui suit ne peut qu’accentuer...
Ce soir, j'accroche un peu avec une partie de tes propos. Tu écris : "Vouloir que les enfants réfléchissent tout seuls d’abord, c’est, d’emblée, installer une sélection entre ceux qui ont eu une idée et ceux qui n’en ont pas eu, et la confrontation qui suit ne peut qu’accentuer l’écart, en y ajoutant la honte de n’avoir rien à apporter au groupe."
J'entends bien ce que tu dis, bien sûr, et je suis d'accord si de ce moment de réflexion individuelle, l'enseignant cherche à obtenir des idées individuelles, personnelles, émanant de chacun des élèves. Et c'est ce qui se produit le plus souvent, ce qui rend la chose effectivement culpabilisante pour celui qui "n'a pas eu" d'idée.
En même temps, le débat collectif immédiatement me semble tout aussi dangereux dans un groupe qui n'a pas été entraîné à la confrontation. Par entraînement, j'entends la possibilité de vérifier à plusieurs reprises qu'on peut réfléchir ensemble, qu'on est entendu, qu'on sait entendre, qu'on accepte l'idée d'un autre mais qu'on sait aussi s'y opposer quand on n'est pas d'accord, en argumentant.
Ce que tu dis du débat collectif sans phase individuelle préalable me semble jouable à cette condition, sinon, je connais trop les stratégies de domination des uns et les renoncements faciles mais douloureux des autres et je ne suis pas prête à prendre d'emblée de tels risques.
Ce que je propose à mes étudiants aujourd'hui (à mes élèves auparavant, dans le secondaire) c'est de prendre un moment pour réfléchir à ce qui est demandé, au problème posé, sans essayer dans un premier temps de chercher forcément une solution, mais de se mettre d'accord sur les données du problème : ont-ils tous compris la même chose ? ont-ils compris différemment ? Qu'ils s'expliquent mutuellement. C'est moins effrayant que de chercher une idée, une solution et c'est parce qu'ils explicitent ce qu'ils ont compris que les idées fusent la plupart du temps.]]>Refondation de l'école : d'autres façons de faire ou d'autres façons de penser ? - Ostiane
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2012-08-16T15:44:30+02:00OstianeJe reprends à nouveau, hier il était tard et cette nuit, j'ai repensé à tout cela... voici quelques exemples de pratiques de classe que je mets en œuvre ici et là selon les temps d'apprentissage. Ils illustreront j'espère mon propos précédent:
1/Il m'arrive régulièrement (en primaire)...Je reprends à nouveau, hier il était tard et cette nuit, j'ai repensé à tout cela... voici quelques exemples de pratiques de classe que je mets en œuvre ici et là selon les temps d'apprentissage. Ils illustreront j'espère mon propos précédent:
1/Il m'arrive régulièrement (en primaire) de demander aux élèves de choisir la manière dont ils souhaitent procéder face à une énigme à résoudre par exemple. Qui préfère travailler seul? à deux? à plusieurs? A l'aide d'un pense-bête perso qu'ils ont à disposition, ils s'auto-régulent: le défi étant de passer chaque jour (ou semaine selon les enfants) par chaque modalité de travail. Ils cochent au fur et à mesure. Ce pense bête sert lors des entretiens méthodologiques à faire le point ensemble. Pour quelles activités as-tu travaillé seul? avec d'autres? pour quelles raisons? as-tu aimé ou pas? Pourquoi? etc. Certains viennent me voir. Je n'ai pas encore travaillé comme ci ou comme ça aujourd'hui, est-ce que demain il y aura des occasions?
2/Le choix est un apprentissage à part entière et une formidable clé pour développer l'autonomie, l'esprit d'initiative et le sens des responsabilités. A partir du moment où l'enfant sait qu'il aura à passer par telle et telle modalités de travail, le choix repose alors sur le moment, parfois même sur le contenu, mais non sur le fait d'y échapper ou pas. C'est une sorte de contrat qui lie l'enfant à ses apprentissages en lui donnant un espace temps qu'il apprend peu à peu à maîtriser. Choisir c'est renoncer...choisir ici et maintenant de "ne pas faire", c’est renoncer à la possibilité là bas et plus tard de "ne pas faire"; puisque le défi est bien dans un espace temps donné de finir par faire!!Je pratique ainsi également pour certaines évaluations. J'essaie autant que faire se peut de développer le sens de l'obligation interne et non celui de l'obéissance à une obligation externe...je dis bien...autant que faire se peut!
3/ J'aime beaucoup également proposer des situations où il n'y a pas de bonnes ou mauvaises réponses, mais seulement des réponses, des manières de faire possibles, chacune étant singulière. ça implique évidemment qu'il y ait des moments où tout le monde ne fait pas la même chose en même temps...
4/ Lors d'une question commune à tout le groupe je leur demande de ne pas lever le doigt tout de suite. Lever le doigt c'est comme si vous coupiez non pas la parole de l'autre, mais la réflexion de l'autre. Ils le comprennent assez bien (en CM1) dans l'ensemble. Pour certains c’est plus dur, le tout est de VARIER les dispositifs...pour que chacun s'y retrouve à un moment ou à un autre. De toutes façons, "faire classe", ça ne se limite pas à poser des questions et attendre LA réponse! Heureusement...quel ennui ce serait!
Je suis sortie du cadre de départ à savoir les modalités de mise au travail d'une équipe autour d'un sujet. Ceci juste pour donner à voir que ce qui me semble fondamental, à savoir accepter le fait qu'il n'y a pas 2 apprenants qui apprennent de la même manière ni soient motivés par les mêmes choses ni encore prêts à entrer dans tel apprentissage au même moment. Ce qui importe donc c'est d'offrir un très large panel de situations, de modalités, de supports, de contenus, de typologies de consignes, etc. de manière à espérer toucher l'ensemble du groupe et chacun des enfants qui le constitue.
Plus j’acquière de l'expérience, plus je m'assouplis...J'ai de moins en moins de certitudes, qui suis-je pour savoir ce qui convient exactement à tel moment à tel enfant? Je ne peux que le regarder, l'écouter et lui faire confiance...me faire son écho également...lui seul apprend, ce n'est pas moi qui lui apprend, je ne peux que lui offrir un cadre dans lequel j'aurais déployé un maximum de moyens pour lui d'apprendre.
Bon, à vous autres la parole!]]>Refondation de l'école : d'autres façons de faire ou d'autres façons de penser ? - Roger Nifle
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2012-08-15T23:11:25+02:00Roger NifleMerci, un merci d'humanité. En prenant du recul par rapport au diagnostic deux questions. Comment cela a-t-il pu être possible, une telle ignorance de l'humain dans le temple de la connaissance, une telle carence éducative dans l'éducation nationale? Où sont les travaux des chercheurs s'ils...Merci, un merci d'humanité. En prenant du recul par rapport au diagnostic deux questions. Comment cela a-t-il pu être possible, une telle ignorance de l'humain dans le temple de la connaissance, une telle carence éducative dans l'éducation nationale? Où sont les travaux des chercheurs s'ils n'éclairent pas l'école. Il faut démonter la source de cette extraordinaire déviance, historique, le paradigme si puissant à éradiquer ce qui le dérange. Sinon rien ne sera possible dans ces lieux. L'autre question : quelles sont les conséquences humaines, personnelles, professionnelles, nationales, d'une telle carence? Quels hommes ont-elles formés, sélectionnés qui nous gouvernent et enseignent ? Merci encore pour cet aveu d'expérience humaine.]]>Refondation de l'école : d'autres façons de faire ou d'autres façons de penser ? - Ostiane
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2012-08-15T20:05:31+02:00OstianeChère Eveline, voilà quelques temps déjà que je n'ai pas pris part aux échanges sur votre blog. Et le temps passe!! Aussi ce billet me donne l'occasion de revenir ici réfléchir et converser. Pour ce qui est des travaux en équipe, je ne partage votre avis et je m'en explique: un enfant doit...Chère Eveline, voilà quelques temps déjà que je n'ai pas pris part aux échanges sur votre blog. Et le temps passe!! Aussi ce billet me donne l'occasion de revenir ici réfléchir et converser. Pour ce qui est des travaux en équipe, je ne partage votre avis et je m'en explique: un enfant doit pouvoir faire sereinement l'expérience de la solitude sans bien évidemment pour autant le réduire à sa solitude... Tout est affaire de contexte d'apprentissage et de bienveillance collective. L'enseignant et le groupe-classe doivent être capables à certains moments de reconnaître et d'assumer collectivement cette solitude inéluctable et nécessaire lorsqu'on apprend. "On apprend toujours seul, mais jamais sans les autres" J'aime cette phrase de Philippe Carré. La solitude devient souffrance si le regard extérieur se transforme en jugement de cour martiale, ce qui je vous l'accorde est un risque qu'il faut prendre en compte à l'heure où la compétition a largement envahi nos territoires scolaires. Il me semble surtout que c'est un état d'esprit solidaire qu'il convient de développer lors de ces amorces que je ne qualifierais pas d'individuelles mais plutôt de personnelles. Vous connaissant un peu, je crois comprendre le sens de votre appel à la vigilance; pour autant,je souhaitais partager ici ce point de vue. La solitude peut être une bien belle expérience si on apprend ensemble à la vivre ensemble...et si évidemment...on en fait pas un modèle unique d'enseignement! Amitiés pédagogiques :-)]]>