Le blog de l'amie scolaire : Questions de profs. Ce blog n'est pas un forum de débat entre partisans et adversaires de la pédagogie. Il veut être un lieu de réflexion et d'échanges pédagogiques destiné aux professionnels de l'école et à tous ceux qui s'interrogent, doutent, cherchent, souhaitent une aide à la recherche, à la pratique du métier, sans oublier les parents, bien sûr. Nous répondrons à toute question, non polémique... - Commentaires
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fr2019-09-17T00:04:26+02:00daily12019-09-17T00:04:26+02:00Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - es milloise
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2019-09-17T00:04:26+02:00es milloiseSympa !...Sympa !]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - Lena
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2018-11-14T06:32:19+01:00LenaQuel bon tutoriel,facile à comprendre. Merci pour les astuces !...Quel bon tutoriel,facile à comprendre. Merci pour les astuces !]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - Eveline
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2010-07-24T11:16:42+02:00EvelineJe tiens à préciser que si j'ai mis en ligne le commentaire d'Aboudou, ce n'est pas pour donner à nos chers adversaires du grain à moudre sur la décadence de l'orthographe, due, bien sûr, aux élucubrations des pédagogistes, mais, — si ce commentaire n'est pas un canular (ce qui n'est...
Je tiens à préciser que si j'ai mis en ligne le commentaire d'Aboudou, ce n'est pas pour donner à nos chers adversaires du grain à moudre sur la décadence de l'orthographe, due, bien sûr, aux élucubrations des pédagogistes, mais, — si ce commentaire n'est pas un canular (ce qui n'est jamais à exclure !) — pour enfoncer un clou de plus sur les manques du travail de nos classes.
Aboudou a sûrement fait des quantités de dictées auxquelles il a eu régulièrement zéro, et ce temps passé à lui faire écrire ce qu'il ne savait pas écrire n'a jamais pu être utilisé à lui faire découvrir comment fonctionne la langue de l'écrit. Résultat : il ignore tout de ce qu'est écrire, de la présentation d'un écrit (rôle des majuscules, ponctuation) aux divers aspects de son fonctionnement syntaxique et orthographique.
Aboudou écrit comme il parle...
Quand en classe on gâche du temps précieux à pratiquer des activités, non seulement inutiles, mais dangereuses, qui favorisent l'installation d'habitudes catastrophiques, on a les résultats d'aujourd'hui.
Et qu'on ne vienne pas dire que, jadis, les gens savaient orthographier : outre que mille exemples prouvent qu'il n'en est rien, il ne faut pas oublier que, grâce à Internet ou aux sms, tout le monde ose écrire aujourd'hui. Ce n'était pas le cas jadis : seuls, ceux qui savaient le faire, écrivaient.
Mais dès que les autres y étaient contraints par la situation — voyez les lettres des poilus de 14, par exemple — on trouve les même types de productions... La pédagogie d'aujourd'hui étant la même qu'à cette époque, les résultats sont les mêmes, en bien pires et beaucoup plus voyants...]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - aboudou
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2010-07-22T23:40:33+02:00aboudoupeut être que pour la plus par des français pense que l'équipe France football mérites ceux qu'ils leur arriver ces dernier temps,à mon avis tout est notre faute car depuis aux tous de début de la coupe du monde au lieu d'encourager n'outre équipe on arrêté pas de la critiqué.FAIT LE...peut être que pour la plus par des français pense que l'équipe France football mérites ceux qu'ils leur arriver ces dernier temps,à mon avis tout est notre faute car depuis aux tous de début de la coupe du monde au lieu d'encourager n'outre équipe on arrêté pas de la critiqué.FAIT LE
23/07/2010 ]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - Eveline
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2010/06/21/150-quand-le-foot-donne-des-idees-pedagogiques#c1423
2010-07-03T19:09:36+02:00EvelineAvec un grand merci pour Marjolaine, voici, à l'intention de notre collègue et néanmoins ami, C. Charbonnel, quelques citations à ajouter à celles que L.C. nous a offertes :
Paulo Freire a écrit :
L’éducation libératrice, conscientisante, ne peut plus être l’acte de déposer, ou de...
Avec un grand merci pour Marjolaine, voici, à l'intention de notre collègue et néanmoins ami, C. Charbonnel, quelques citations à ajouter à celles que L.C. nous a offertes :
Paulo Freire a écrit :
L’éducation libératrice, conscientisante, ne peut plus être l’acte de déposer, ou de raconter, ou de transférer, ou de transmettre des «connaissances» et des valeurs chez les élèves, simples patients, à la manière de l’éducation « bancaire », mais un acte cognitif.
Personne n’éduque autrui, personne ne s’éduque seul. Les hommes s’éduquent ensemble par l’intermédiaire du monde.
[Notre] façon d’agir, quelle qu’elle soit, est en grande partie fonction de la manière dont on voit notre place dans le monde. L’éducation authentique ne se fait pas de A vers B, ni de A sur B, mais par A avec B, par l’intermédiaire du monde.
Merci à Jean-Pierre Lepri pour ces citations (et leur suite) qui sont à trouver avec le lien suivant : http://www.education-authentique.org/uploads/pdf_LEA/LEA_32.pdf]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - Marjolaine
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2010-06-30T08:12:11+02:00Marjolaine
Avec quasiment une semaine de retard :
C'est quand même drôle ! En parcourant le blog d'Eveline j'apprends qu'il y a du rififi dans la coupe du monde de foot, à laquelle je ne m'intéresse pas du tout ! L'analyse des jeux de mots des journalistes par...
Avec quasiment une semaine de retard :
C'est quand même drôle ! En parcourant le blog d'Eveline j'apprends qu'il y a du rififi dans la coupe du monde de foot, à laquelle je ne m'intéresse pas du tout ! L'analyse des jeux de mots des journalistes par Ma-Grande-Maîtresse-Penseuse-que-j-admire-très-beaucoup me conforte dans mes choix pédagogiques ! Conclusion, en cette fin d'année : je continue, je persiste dans ces mêmes choix, Youpiiiiiiii !
Je remercie Eveline qui explique très bien pourquoi les enfants ne savent pas écrire sans faire de nombreuses "fôtes" ! Ratus, et toutes les méthodes de lecture qui font sonner la syllabe et croire que, pour écrire, il suffit d'écouter ce qu'on dit – « écris ce que tu entends ! » -, sont la source de ces graves erreurs d'orthographe lues dans les copies de bac corrigées par C.Charbonnel !
Ah ! Si Ratus, Léo et Léa, Rémi et Colette et leurs nombreux amis n'avaient pas fait croire à 99% des élèves que c'est fastoche d'écrire..... ! S'ils n'avaient pas fait croire qu'il suffit d'écrire ce qu'on entend pour savoir orthographier ! L'orthographe des copies du Bac s'en trouverait tellement plus orthodoxe !
Bref, dans les CP, de nos jours, on chante les syllabes, comme on les a toujours chantées ! Croyez-moi ! Dans de très rares exceptions (1% des CP) on va de la complexité vers plus de complexité, comme le conseille Edgar Morin. Ce n’est pas ce 1% d’enseignants qui envoie 99 % des élèves au bac !
Que les profs qui corrigent se rendent dans les classes de CP qui apprennent à « lire » à leurs candidats et ils pourront vérifier d'où proviennent les graves "fôtes" d'orthographes dans les copies du bac.
Je suis institutrice en maternelle section des grands depuis vingt ans
]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - Laurent CARLE
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2010/06/21/150-quand-le-foot-donne-des-idees-pedagogiques#c1418
2010-06-28T10:18:14+02:00Laurent CARLEVOILA L’ESPRIT DE NOS REFORMES (Jules Ferry) : LES PLAISIRS DE L’ESPRIT D’ENSEMBLE (Philippe Perrenoud et quelques autres hédonistes de l’enseignement)
Pour mettre des « complexes » dans les esprits simples et compliqués, voici deux autres « complexants » :
« En segmentant...VOILA L’ESPRIT DE NOS REFORMES (Jules Ferry) : LES PLAISIRS DE L’ESPRIT D’ENSEMBLE (Philippe Perrenoud et quelques autres hédonistes de l’enseignement)
Pour mettre des « complexes » dans les esprits simples et compliqués, voici deux autres « complexants » :
« En segmentant les savoirs pour les rendre progressifs et accessibles, on risque de leur faire perdre toute attractivité : autant un problème complexe peut stimuler la curiosité et déclencher une recherche, autant l’acquisition, palier par palier, de « bases », dont on n’entrevoit aucune utilisation future peut décourager, voire dissuader durablement… Autant la joie de comprendre « comment ça marche » peut réconcilier avec les savoirs, autant l’acharnement sur des procédures abstraites peut écarter pour longtemps tout espoir de trouver un plaisir intellectuel à l’école… »
Philippe MEIRIEU
« Quand je suis dans l’autobus, je m’amuse, comme chacun fait, à lire les réclames collées sur le verre et qui se montrent à l’envers ; je suis alors semblable à un illettré ; car je reconnais aisément chaque lettre, mais l’ensemble du mot m’est tout à fait étranger. J’épelle, mais je n’ai jamais cette perception instantanée qui me permet de reconnaître un mot comme on reconnaît un visage. Et si j’avais coutume d’examiner un visage par parties, le menton, le nez, les yeux, jamais je ne reconnaîtrais un visage. Au reste, si la règle de nos pensées était d’aller du détail à l’ensemble, nous ne penserions jamais rien, car tout détail se divise, et cela sans fin. L’esprit d’ensemble, c’est l’esprit. Ainsi, il se peut bien qu’épeler soit un très mauvais départ… »
ALAIN
Apprendre à « avoir des idées » et à « bien penser », avant de « bien dire » et de « bien parler ». C’est ce qu’Eveline Charmeux cherche à nous faire entrevoir en nous proposant d’exploiter pédagogiquement les jeux de mots de la presse sportive. Car, ce n’est pas de misère grammaticale en translation sur le fil morphosyntaxique que souffrent les écoliers français, mais de la pauvreté pédagogique de leurs profs.
En effet, « on ne peut par résoudre un problème sans changer l’état d’esprit qui l’a engendré. » On ne le répétera jamais trop. Et, si on adoptait les propositions pédagogiques d’Eveline, les auteurs de manuels de leçons « clefs en mains » pointeraient au chômage.
]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - Coriolan
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2010/06/21/150-quand-le-foot-donne-des-idees-pedagogiques#c1417
2010-06-27T09:13:56+02:00CoriolanIncroyable: effrayés par la classe, les jeunes profs se paient des cours privés
Anna Topaloff - Marianne | Vendredi 18 Juin 2010
Mal préparés à leur pratique professionnelle, les enseignants prennent des cours particuliers payants pour colmater les brèches de la médiocre formation...Incroyable: effrayés par la classe, les jeunes profs se paient des cours privés
Anna Topaloff - Marianne | Vendredi 18 Juin 2010
Mal préparés à leur pratique professionnelle, les enseignants prennent des cours particuliers payants pour colmater les brèches de la médiocre formation dispensée dans les IUFM.
On n’arrête plus la privatisation des études. Longtemps réservée aux lycéens et étudiants, le « cours de soutien payant » s’adresse désormais aux…enseignants eux-mêmes ! La logique est la même : surfer sur la crise du système éducatif public en « offrant » de pallier à ses manques. Puisqu’il est de notoriété publique que les Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM) ne préparent pas les futurs profs à la réalité de leur métier, il n’est pas étonnant que des établissements privés se soient engouffrés dans la brèche.
Selon un sondage CSA publié cette semaine, seuls 16% des enseignants débutants estiment que l’IUFM leur a fourni des outils et des méthodes directement applicables en classe. Les autres, ces milliers de jeunes profs parachutés en ZEP qui éclatent en sanglots en plein cours deux jours après la rentrée, seront autant de clients potentiels : on imagine déjà les bénéfices que ces écoles pourront tirer de leurs cessions « gestion de votre première classe »…
Car ces leçons sont loin d’être gratuites. Chez Forprof, comptez 600 euros pour 30 heures de cours répartis sur une semaine avant la rentrée. C’est moins cher chez Prépa-Public, qui demande 275 euros pour 25 heures. Les deux organismes se défendent de profiter d’un système en déshérence, quand ils n’affirment pas agir par pur altruisme. « Moi aussi, je préférerais que le public joue son rôle et forme correctement les futurs enseignants !, s’insurge Carol Huron, directrice de Prépa-Public. Mais ce n’est pas le cas. Alors qu’est-ce qu’on fait ? On ferme les yeux et on laisse nos enfants face à des profs mal formés, sacrifiant ainsi plusieurs générations d’entre eux, en attendant que l’Etat se réveille ? »
Les établissements privés accompagnant les aspirants profs dans la préparation du concours existent depuis très longtemps. Certains proposaient déjà des stages pour les lauréats s’estimant mal préparés à la tenue d’une classe, mais ils ne rencontraient que peu de succès. La récente réforme de la formation des enseignants, la fameuse « masterisation », leur a permis d’augmenter leurs effectifs. Concrètement, l’année d’alternance, partagée entre stages sur le terrain et cours théorique, a été supprimée : dès septembre, les jeunes profs seront envoyés devant des élèves… sans bénéficier de séances de débriefing. C’est là que les établissements privés interviennent : « refus de l’autorité, violence physique et verbale, relations avec les collègues et les parents d’élèves, tous les problèmes qui se posent à un jeune professeur seront abordés à travers des cas concrets et avec l’intervention d’une psychologue, d’enseignants en exercice et professeurs de l’IUFM », explique Carol Huron. Qui ajoute : « les jeunes enseignants savent ce que le concours réformé leur fait perdre. Du coup, on a beaucoup de retours positifs pour le stage d’août prochain ».
En supprimant l'alternance, le gouvernement a sans doute réalisé de belles et bonnes économies. Mais il a du même coup, ouvert la voie à un marché de formation privée, créneau immédiatement occupé. Seuls perdants : les jeunes profs qui devront désormais payer pour être correctement formés, ou du moins se sentir un peu plus armés pour gérer nos adorables enfants.
Des commentaires ?
]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - Laurent CARLE
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2010-06-26T21:29:09+02:00Laurent CARLE« Le simple n’existe pas. Il n’y a que du simplifié. Le réel reste toujours plus complexe que n’importe quelle théorie et les faits sont têtus. » Gaston BACHELARD
« Bien penser, c’est appréhender ensemble le texte et le contexte, l’être et son environnement, le local et le...« Le simple n’existe pas. Il n’y a que du simplifié. Le réel reste toujours plus complexe que n’importe quelle théorie et les faits sont têtus. » Gaston BACHELARD
« Bien penser, c’est appréhender ensemble le texte et le contexte, l’être et son environnement, le local et le global, le multidimensionnel, bref le complexe.
Progresser dans la connaissance, ce n’est pas aller du simple au complexe, mais de la complexité vers toujours plus de complexité. La connaissance est une navigation dans un océan d’incertitudes à travers des archipels de certitudes.
L’éducation doit promouvoir une intelligence générale apte à se référer au complexe, au contexte de façon multidimensionnelle et au global. Plus puissante est l’intelligence générale, plus grande est la faculté de traiter des problèmes spéciaux.
L’intelligence parcellaire, compartimentée, mécaniste, disjonctive, réductionniste, brise la complexité du monde en fragments disjoints, fractionne les problèmes, sépare ce qui est relié, unidimensionnalise le multidimensionnel. C’est une intelligence myope qui finit souvent par être aveugle. L’intelligence aveugle rend inconscient et irresponsable.»
Edgar MORIN
« Toutes les méthodes de lecture proposent des séquences idéalisées de progression accumulative qui vont du simple au complexe, du facile au difficile, à partir d’une définition du simple et du facile faite « de l’extérieur », sans remettre en question le fait qu’elles peuvent ne pas correspondre à ce qui est difficile ou complexe pour l’enfant…
Les séquences pédagogiques présentent les lettres, les syllabes, les mots dans un certain ordre, en doses préparées en laboratoire, égales pour tous ; on ne permet pas à l’enfant « d’écouter de la langue écrite » jusqu’à ce que lui-même puisse lire ; la langue écrite lui est présentée hors de tout contexte (le maître ne lit pas pour s’informer ou pour informer les enfants mais « pour apprendre à lire aux enfants », même chose pour les activités de lecture des enfants ; il n’écrit pas pour communiquer ou pour conserver de l’information, mais pour « apprendre à écrire aux enfants »)….
Toutes les méthodes pénalisent l’erreur, car elles estiment qu’on apprend seulement par la reproduction correcte et qu’il ne faut pas essayer d’écrire ou de lire si on n’est pas capable de le faire sans fautes. Conséquence inévitable : les enfants n’essayent plus ni de lire, ni d’écrire et de ce fait n’apprennent pas. »
Emilia FERREIRO
" Les hommes d’ancien régime dans l’enseignement primaire sont un peu surpris de ce que nous entreprenons ; ils sont même un peu choqués ! Mais, disent-ils, est-ce que, autrefois, avec les anciennes méthodes, avec le programme restreint à lire, à écrire et à compter, on ne faisait pas des élèves sachant bien lire, écrivant correctement, comptant à merveille, comptant et écrivant peut-être mieux que ceux d’aujourd’hui, au bout d’un an ou deux d’école ? Cela est possible ; il se peut que l’éducation que nous voulons donner dès la petite classe nuise un peu à ce que j’appelais tout à l’heure la discipline mécanique de l’esprit. Oui, il est possible qu’au bout d’un an ou deux, nos petits enfants soient un peu moins familiers avec certaines difficultés de lecture ; seulement, entre eux et les autres, il y a cette différence : c’est que ceux qui sont plus forts sur le mécanisme ne comprennent rien à ce qu’ils lisent, tandis que les nôtres comprennent. Voilà l’esprit de nos réformes "
(Discours de Jules FERRY au congrès pédagogique des instituteurs du 19 avril 1881).
« Aucun savoir ne peut se confondre avec la possession d’un catalogue d’éléments simples auquel on adjoint une combinatoire en guise de mode d’emploi… Tout se passe pour l’école comme si le simple était facile et le complexe difficile. Le jeune enfant doit donc aborder, non la réalité complexe, mais les éléments qui la constituent. Plus il empilera d’éléments simples, plus il s’élèvera dans la complexité. »
Jean FOUCAMBERT (L’enfant, le maître et la lecture)
« Une erreur répétée dix fois, cent fois, mille fois devient vérité quand elle est proférée par des officiels, par des institutions. Un mensonge pieux passe alors pour une certitude définitive. »
Michel ONFRAY (Les sagesses antiques)
« Les pédagogies les plus prometteuses, que défendent souvent les institutions de formation, exigent en général des enseignants un goût de la communication, du risque, de l'improvisation, de la coopération, de l'expérimentation, voire de l'aventure didactique qui ne font pas partie du profil de base des gens qui s'orientent vers l'enseignement. Les enseignants sont généralement d'anciens bons élèves plutôt que des innovateurs, des entrepreneurs, des chercheurs. Un peu plus de réalisme amènerait à voir que l'essentiel du travail de formation est de susciter l'adhésion de principe et le développement personnel avant d'instrumenter. Ainsi, pour organiser la communication en classe, ce n'est pas de compétences linguistiques que les enseignants ont d'abord besoin, c'est d'aisance et de plaisir dans la mise en place et l'animation de telles situations… »
Philippe PERRENOUD (La formation des enseignants entre théorie et pratique)
« On étudie sous le nom de belles lettres, deux langues mortes qui ne sont utiles qu’à un tout petit nombre…sous le nom de rhétorique on enseigne l’art de parler avant de penser et celui de bien dire avant d’avoir des idées. »
Jacques DIDEROT
« On ne peut par résoudre un problème sans changer l’état d’esprit qui l’a engendré. »
Albert EINSTEIN
]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - Eveline
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2010-06-26T14:33:23+02:00EvelineCher ami Charbonnel, savez-vous que, en dépit de toutes les informations diffusées abondamment par ouvrages, articles, et autres conférences, démontrant que l'apprentissage ne se fait JAMAIS du simple vers le complexe, mais du complexe familier aux élèves vers le complexe non familier, en...
Cher ami Charbonnel, savez-vous que, en dépit de toutes les informations diffusées abondamment par ouvrages, articles, et autres conférences, démontrant que l'apprentissage ne se fait JAMAIS du simple vers le complexe, mais du complexe familier aux élèves vers le complexe non familier, en passant par la construction du simple, (lequel totalement abstrait et donc étranger aux enfants, ne saurait être un début de quoi que ce soit), la démarche utilisée par le Mammouth scolaire de tout niveau, hormis quelques hurluberlus pollués par la Recherche Pédagogique ou par des lectures subversives, a toujours été, du simple vers le complexe ???
C'est à cela que vous devez les constats que vous faites aujourd'hui, qui étaient déjà ceux des années 60, et qui ont affolé les ministres en exercice à l'époque... Revoyez votre histoire de la pédagogie : c'est le passé qui explique le présent...]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - C.Charbonnel
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2010/06/21/150-quand-le-foot-donne-des-idees-pedagogiques#c1414
2010-06-26T12:40:18+02:00C.CharbonnelQuand je pense que l'on m'a caviardé des messages sous prétexte qu'ils entretenaient la polémique ! Je ne suis en fait jamais allé aussi loin que ce cher La Boétie. Cela dit, et en retirant les propos injurieux que je ne saurais cautionner, je suis entièrement d'accord avec lui (elle ?) quant...Quand je pense que l'on m'a caviardé des messages sous prétexte qu'ils entretenaient la polémique ! Je ne suis en fait jamais allé aussi loin que ce cher La Boétie. Cela dit, et en retirant les propos injurieux que je ne saurais cautionner, je suis entièrement d'accord avec lui (elle ?) quant aux apprentissages. Evidemment que ceux-ci s'opèrent du plus simple au plus complexe. Evidemment que la charrue de l'exception n'est pas à mettre avant le bon gros boeuf de la règle simple, efficace, même dans ses approximations. L'apprentissage s'opère dans le temps, et je ne sache pas que l'on mente aux élèves en leur livrant quelques règles qui servent au fond à baliser un terrain fort miné. Professeur du secondaire, je vois avec affliction les horreurs que commettent les élèves. Vous voulez en voir des "ils on voulu", des "ont se rend compte que" ? des "Ont leurs dit que" et des "s'ait ainsi que" ?
Et que l'on ne vienne pas me parler de cas limites, j'en suis à ma 20e copie de Bac et je pourrais déjà en remplir un annuaire des Hauts de Seine !
Donc, pas de jeu avec les mots dans le cadre des apprentissages. En dehors, tant que l'on veut ! C'est éminemment jubilatoire et j'en ai usé et abusé, de la 6e à la Terminale. Mais un cours de grammaire (et non une minable "ORL") se bâtit sur des observations, des règles et des exercices répétitifs. Tout comme au tennis ou au foot (je suppose).
Bien à vous C.Charbonnel]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - Eveline
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2010/06/21/150-quand-le-foot-donne-des-idees-pedagogiques#c1413
2010-06-26T09:12:59+02:00EvelineComme on voit, il n'y a pas d'âge pour apprendre : au programme de l'agrégation de grammaire classique, il y avait dans les années 50, de la grammaire grecque, de la grammaire latine, de la grammaire d'ancien français et de la grammaire actuelle...
Au passage, on peut aussi apprendre que...
Comme on voit, il n'y a pas d'âge pour apprendre : au programme de l'agrégation de grammaire classique, il y avait dans les années 50, de la grammaire grecque, de la grammaire latine, de la grammaire d'ancien français et de la grammaire actuelle...
Au passage, on peut aussi apprendre que j'ai été prof d'Ecole Normale, Enseignant-chercheur à l'INRP (c'est pour cela que j'ai travaillé dans les classes depuis la maternelle jusqu'au CM2), formateur de professeur de collèges, puis prof d'IUFM, tout en participant aux actions de formation de la MAFPEN en collèges et lycées : j'ai donc une petite expérience à la fois de l'enseignement tout court, de celui de la grammaire ainsi que des élèves entre deux et dix-huit ans, sans oublier les adultes, qui sont loin d'être toujours les élèves les plus faciles...]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - La Boetie
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2010/06/21/150-quand-le-foot-donne-des-idees-pedagogiques#c1412
2010-06-25T22:06:25+02:00La BoetieJ'apprends aujourd'hui et grâce à vous qu'il y a une agrégation de grammaire "classique et moderne". J'ai toujours entendu parler d'une agrégation de grammaire, d'une autre de lettres-classique et enfin d'une de lettres-modernes.
Comment avez-vous fait pour enseigner la grammaire à...J'apprends aujourd'hui et grâce à vous qu'il y a une agrégation de grammaire "classique et moderne". J'ai toujours entendu parler d'une agrégation de grammaire, d'une autre de lettres-classique et enfin d'une de lettres-modernes.
Comment avez-vous fait pour enseigner la grammaire à tous les niveaux ? Je ne vois que l'IUFM. ]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - Pierre Frackowiak
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2010/06/21/150-quand-le-foot-donne-des-idees-pedagogiques#c1411
2010-06-25T14:27:20+02:00Pierre FrackowiakPourquoi appendre la morphologie et la syntaxe si l'on est incapable de s'exprimer? Comme je l'avais objecté à Bentolila et à de Robien interloqué, on peut connaître par cœur toutes les définitions du dictionnaire, toutes les règles de grammaire,on peut réussir touts les exercices bled dans...Pourquoi appendre la morphologie et la syntaxe si l'on est incapable de s'exprimer? Comme je l'avais objecté à Bentolila et à de Robien interloqué, on peut connaître par cœur toutes les définitions du dictionnaire, toutes les règles de grammaire,on peut réussir touts les exercices bled dans tous les sens, maîtriser l'analyse des phrases ... et être incapable d'exprimer clairement une émotion, un sentiment, un besoin, incapable de comprendre un texte ou d'écrire un raisonnement. Inversement, les enfants de milieux favorisés s'expriment comme des livres ou des savants bien avant d'avoir fait de la grammaire à l'école... et de l'avoir rapidement oubliée sauf sils deviennent enseignants et qu'ils la réapprennent en en faisant
Toujours cette question des préalables, des prérequis, du faux simple au faux complexe qui permet d'assassiner les gosses de pauvres qui n'ont pas appris implicitement avant d'avoir des cours et des devoirs. Toujours cette idée dénoncée par Freinet qu'avant d'apprendre à rouler à vélo, il faut connaître le vocabulaire du vélo, sa structurel le schéma de son fonctionnement. Toujours cette idée qu'il est impossible de parler et d'écrire parfaitement sans avoir été à l'école. Toujours cette volonté de privilégier la mécanique en oubliant le sens et l'intelligence. J'ai connu pourtant un ministre et un député remarquables qui faisaient des discours excellents, sans notes, et qui corrigeaient mes fautes d'orthographe alors qu'ils n'avaient pas été a l'école
Mais excusez moi. J'ai l'outrecuidance de donner mon avis d'instit' inspecteur, ni grammairien, ni archévêque. Je n'ai ni les bases, ni les bases des bases pour pouvoir donner un avis autorisé. ]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - Eveline
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2010/06/21/150-quand-le-foot-donne-des-idees-pedagogiques#c1410
2010-06-25T09:23:22+02:00EvelineLa Boétie me semble moins aimable que son nom ne pourrait le laisser croire. Certaines de ses formules pourraient même être reçues comme blessantes, si mon pouvoir de distanciation venait à faiblir.
L'ami de Montaigne semble oublier que je suis agrégée de grammaire classique et moderne...
La Boétie me semble moins aimable que son nom ne pourrait le laisser croire. Certaines de ses formules pourraient même être reçues comme blessantes, si mon pouvoir de distanciation venait à faiblir.
L'ami de Montaigne semble oublier que je suis agrégée de grammaire classique et moderne — ce qui, je le concède, ne prouve pas grand chose, sinon d'avoir conquis le droit de se dire "grammairien".
Je pense également que ce manque de courtoisie s'accompagne de quelques faiblesses en pédagogie, comme en psychologie des enfants. Dire, comme il le fait, que les enfants doivent d'abord savoir reconnaître un adverbe, avant de comprendre que ça peut changer, c'est ignorer que les enfants n'apprennent pas morceau par morceau : il faut leur donner les situations complètes tout de suite, car chacun apprend en comparant, triant, classant, jamais en empilant.
Quant à l'analyse du fonctionnement de la langue, je peux dire qu'aucun des arguments — présentés du reste de façon assez confuse — ne tient.
Le fait d'être un nom ou un adverbe n'a rien à voir avec une "nature". Ce n'est qu'un rôle, que tout mot peut jouer, en fonction de son environnement et de sa place dans l'énoncé.
Parler aux enfants de "nature grammaticale", c'est les tromper gravement, et les empêcher de construire les notions — évidemment abstraites — qui rendent compte du fonctionnement de la langue, et permettent sa maîtrise.
Il serait déplacé de développer davantage ici : ce ne serait pas l'esprit de ce blog. Mais je reste à la disposition de mon correspondant pour des échanges par courrier direct.
Ajoutons enfin que, à l'inverse de mon correspondant, j'ai enseigné la grammaire — cette grammaire-là — à des grands comme à des petits, dans des classes, et que je sais à quel point elle rend les choses plus claires, et permet une réelle maîtrise de la langue, ce qui est notre objectif essentiel — en accord, remarquez-le, avec les directives officielles, même si celles-ci proposent, pour des raisons bassement politiciennes, des moyens en totale contradiction avec cet objectif. ]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - La Boetie
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2010-06-25T01:38:04+02:00La BoetiePour finir, vous dites : "Donc, pour ce qui est du mot "feu" dans le titre de Libé, la présence du "le" ne change rien au fonctionnement sémantique du mot : le jeu de sens semble plus que possible, à la fois "incendie" et "fatum". "
C'est...Pour finir, vous dites : "Donc, pour ce qui est du mot "feu" dans le titre de Libé, la présence du "le" ne change rien au fonctionnement sémantique du mot : le jeu de sens semble plus que possible, à la fois "incendie" et "fatum". "
C'est aussi regrettable : l'article permet la reconnaissance morphologique et transforme totalement le sens d'un mot. Essayez de vous pencher avec plus d'attention sur le complément de détermination et vous verrez combien l'absence ou la présence d'article est importante. (cf. "un chat de maison" vs "le chat de la maison" )
"le feu tricolore" n'est pas équivalent à l'expression "feu mon mari". Après, la grammaire surréaliste peut tout se permettre, le démon de l'analogie fait croire que l'on est mage, poète ou interprète à bon compte...]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - La Boetie
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2010-06-25T01:29:39+02:00La BoetieChère Eveline, la translation grammaticale repose sur une catégorisation du langage et il faut d'abord qu'un enfant sache reconnaître un adverbe avant de supputer qu'un substantif change de catégorie - ou de "nature". Il y a bien un ordre derrière vos intuitions, même s'il vous... Chère Eveline, la translation grammaticale repose sur une catégorisation du langage et il faut d'abord qu'un enfant sache reconnaître un adverbe avant de supputer qu'un substantif change de catégorie - ou de "nature". Il y a bien un ordre derrière vos intuitions, même s'il vous échappe (et échappera aux enfant puisque vous commencerez par leur apprendre le plus délicat à observer : l'entorse à la règle sans qu'ils ne la maitrisent...)
Si vous glosez l'expression "il pleut des cordes" par "il pleut beaucoup", c'est le sens que vous glosez et votre analyse n'est en aucun cas morphosyntaxique. Vous vous laissez aller à la simplicité et penser que l'adverbe est justifié sans penser que le verbe "pleuvoir" est d'abord d'usage intransitif et que son régime sera dès lors principalement adverbial.
Si c'est le style que vous voulez faire sentir, il serait plus judicieux d'expliquer que dans l'expression populaire les cordes en question nous tombent matériellement sur la gueule ; c'est alors le substantif qui fait sens (et le pluriel, ne pas oublier le pluriel !). Elles nous tombent visuellement dessus et en quantité mais en aucun cas la translation à l'adverbe ne vous sera utile (en plus qu'elle soit forcée).
J'ai plutôt l'impression que vous emboitez des hypothèses toutes plus improbables les unes que les autres et que vous ne faites au fond ni véritable grammaire, ni véritable commentaire. Vous passez le temps. Vous finissez enfin par délirer : tous les mots changeraient de nature tout le temps et toujours, avec les homonymes "livre" "lit" comme seule preuve irréfutable ? Comment apprendre la morphologie et la syntaxe en ce cas, si tout est dans tout et rien n'est dans rien ? L'étymologie des quatre mots (un livre -livrer -lire et un lit) auraient pu vous empêcher cette confusion regrettable, celle-là même que l'on voit dans les dissertations des élèves de licences de lettres-modernes lesquels n'ont pas acquis les principes de la morphologie (il mélange la nature des mots si vous préférez).
Mais vous me semblez autant grammairienne que je suis Archevêque de Canterbury et vous confondez allégrement la lexicologie et la morphosyntaxe avec pour seul principe linguistique la substitution.
Cela me semble assez insuffisant et pour la stylistique et pour apprendre à lire aux enfants... ]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - Eveline
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2010-06-24T09:11:07+02:00EvelineJuste un mot de réponse de grammairienne à ce cher La Boétie, pour lui rappeler une des caractéristiques du lexique français, qui est sa grande souplesse morphosyntaxique. Contrairement à ce qu'on serine aux enfants depuis des décennies, aucun mot français n'a de "nature grammaticale" :...
Juste un mot de réponse de grammairienne à ce cher La Boétie, pour lui rappeler une des caractéristiques du lexique français, qui est sa grande souplesse morphosyntaxique. Contrairement à ce qu'on serine aux enfants depuis des décennies, aucun mot français n'a de "nature grammaticale" : tous, (mots et groupes de mots) peuvent entrer dans n'importe quelle classe grammaticale.
La classe grammaticale des mots dépend de leur environnement et de leur place dans cet environnement : voir les célèbres deux phrases que l'on peut imaginer avec les quatre mots suivants : "livre", "lit", "Pierre" et "le". Avec ces quatre mots, on peut trouver :
1- Pierre lit le livre.
2- Pierre livre le lit.
Et ce sont pourtant toujours les mêmes mots !
Preuve que reconnaître des mots ne saurait suffire à comprendre un texte... Il faudrait peut-être le dire aux enfants du CP, qui risquent sans cela quelques déboires en lecture...
Lorsque je dis : "Il pleut des cordes", le groupe "des cordes" joue le rôle d'adverbe, puisqu'il est alors substituable à "beaucoup" ou "fort".
Dans la phrase "Pierre est toujours à la mode", le groupe "à la mode" joue le rôle d'adjectif... Et quand on lit que "se conduire comme l'équipe de France de foot ne fait pas honneur à la France", le groupe "se conduire comme l'équipe de France de foot " joue évidemment le rôle de groupe nominal sujet du verbe...etc. etc.
Donc, pour ce qui est du mot "feu" dans le titre de Libé, la présence du "le" ne change rien au fonctionnement sémantique du mot : le jeu de sens semble plus que possible, à la fois "incendie" et "fatum".
Je me souviens d'un titre de presse, lors de l'accident qui coûta la vie à Daniel Balavoine : " Balavoine : un petit feu qui ne s'éteindra jamais", où, de toute évidence, les deux sens jouent à plein.
On peut, certes, (et c'est ce qui rend la chose si agréable) en discuter à l'infini, mais ce qui peut peut-être trancher le débat, c'est qu'une hypothèse est plus riche qu'une autre... Vous ne le croyez pas ?]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - nany
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2010/06/21/150-quand-le-foot-donne-des-idees-pedagogiques#c1406
2010-06-23T13:53:22+02:00nanyBien chouettes tes commentaires, j'en aimerais presque les démélés titanesques de notre équipe nationale!!!!
J'ajoute que c'est un plaisir de retrouver ta vivacité d'esprit si convaincante.......Bien chouettes tes commentaires, j'en aimerais presque les démélés titanesques de notre équipe nationale!!!!
J'ajoute que c'est un plaisir de retrouver ta vivacité d'esprit si convaincante.... ]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - Laurent CARLE
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2010/06/21/150-quand-le-foot-donne-des-idees-pedagogiques#c1405
2010-06-23T12:54:00+02:00Laurent CARLEIl n’y a pas que de l’humour, savoureux au possible, dans ce texte d’Eveline. Il y a aussi de la malice, de l’intelligence et de l’impertinence. Impertinence opposée aux leçons formelles, compassées et tarabiscotées de français, de lecture, de vocabulaire et d’orthographe....Il n’y a pas que de l’humour, savoureux au possible, dans ce texte d’Eveline. Il y a aussi de la malice, de l’intelligence et de l’impertinence. Impertinence opposée aux leçons formelles, compassées et tarabiscotées de français, de lecture, de vocabulaire et d’orthographe. L’école traditionnelle est un temple. Comme dans tous les temples, son clergé est affecté de diverses maladies de l’esprit, chroniques, endémiques, transmissibles par héritage : conservatisme, conformisme, dogmatisme, formalisme, phonisme. Seuls, les insoumis, les libres penseurs, les incroyants, les hérétiques, les apostats et les profanateurs – les « pédagogistes » - auront l’audace d’utiliser ces excellentes recettes pédagogiques pour inciter leurs élèves à escalader l’orthographe par sa face insolite. Il y a invitation à pécher, là-dedans. N’est-ce pas, un tantinet, diabolique ? Heureusement, la foi héréditaire est solidement chevillée au corps enseignant, tentatrice !
Comment voulez-vous que les serviteurs respectueux de la religion traditionnelle osent penser que « ce n'est pas la prononciation qui est première en français dans l'orthographe des mots, et que cela permet des jeux de mots qui seraient impossibles si les mots s'écrivaient comme ils se prononcent... » ?
Il faudrait être, sinon fou, du moins indépendant d’esprit, autonome, libertaire, pour adopter l’idée que « la correspondance lettre-son est une affirmation catastrophique, responsable de la plupart des difficultés rencontrées plus tard en orthographe ».
Inviter les profs à « envoyer quelques coups de sape aux comportements d'intégrisme langagier, comme faisant partie des devoirs de tout enseignant de la langue, et affirmer que c'est une occasion à saisir dès qu'elle se présente ! », n’est-ce pas de la subversion ? L’insolence est toujours punie. Si, il y a dix ans, sous la gauche, tu avais accepté de tenir la chronique pédagogique sur France Inter, aujourd’hui, comme Stéphane Guillon et Didier Porte, tu serais « virée » par… Philippe Val.
]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - verone
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2010/06/21/150-quand-le-foot-donne-des-idees-pedagogiques#c1404
2010-06-23T11:31:38+02:00veroneLes idées pédagogiques des "bleus" : coup de boule, coup de main, coup de gueules..., bah... ce n'est pas pire que les "crocs de boucher" ou les "casse toi pov'con", tout ça est l'apothéose de ce que nous sommes en ce moment, tous plus ou moins chacun à notre...Les idées pédagogiques des "bleus" : coup de boule, coup de main, coup de gueules..., bah... ce n'est pas pire que les "crocs de boucher" ou les "casse toi pov'con", tout ça est l'apothéose de ce que nous sommes en ce moment, tous plus ou moins chacun à notre niveau.
J'ai relu les deux précédents messages sur le sport et l'effort... le chantier est immense sur les jeux de "maux", mais qui veut s'y atteler vraiment ?]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - La Boetie
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2010/06/21/150-quand-le-foot-donne-des-idees-pedagogiques#c1403
2010-06-23T10:45:40+02:00La BoetieMais Eveline nous met le feu !
Et si le feu tricolore est bien mort, l'explication d'Eveline semble aussi mal en point : vous oubliez qu'"il y a le feu dans la maison des bleus", au sens figuré s'entend, et que le jeu de mot avec "feu mon mari" devient grammaticalement...Mais Eveline nous met le feu !
Et si le feu tricolore est bien mort, l'explication d'Eveline semble aussi mal en point : vous oubliez qu'"il y a le feu dans la maison des bleus", au sens figuré s'entend, et que le jeu de mot avec "feu mon mari" devient grammaticalement improbable du fait de la présence de l'article. Il faut donc, comme pour nos chers joueurs, revoir la technique, celle qu'on appelle pompeusement morphosyntaxe et que tout stylisticien se doit de maîtriser sous peine de dire des bêtises.
Je ne peux finir ce petit commentaire sans me demander quelles sont les questions que se posent nos chères têtes blondes face à cet débâcle ; assommées par la rengaine télévisuelle, elles se demandent sûrement qui est responsable de cette dérive et quelle tête il faut au plus vite couper...
Nul doute que ce gentil travail de rhétorique articulé à un aussi grand évènement "sportif" répondra à leur questionnement sans démagogie et avec profondeur !
]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - Ostiane
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2010/06/21/150-quand-le-foot-donne-des-idees-pedagogiques#c1400
2010-06-21T21:54:41+02:00OstianeExcellent Eveline...Je vous trouve très en forme!Vous vous dopez à quoi?
Bien amicalement
Ostiane...Excellent Eveline...Je vous trouve très en forme!Vous vous dopez à quoi?
Bien amicalement
Ostiane]]>Quand le foot donne des idées... pédagogiques... - Pierre Frackowiak
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2010/06/21/150-quand-le-foot-donne-des-idees-pedagogiques#c1399
2010-06-21T18:18:11+02:00Pierre FrackowiakEveline vient de marquer un but en en poursuivant plusieurs. Bravo!
Si Ribéry, Anelka, pouvaient suivre qnelques cours d'Eveline, nul doute que non seulement, ils s'exprimeraient de manière plus élégante, mais ils marqueraient des buts et des points sur le plan intellectuel. Tout apprentissage...Eveline vient de marquer un but en en poursuivant plusieurs. Bravo!
Si Ribéry, Anelka, pouvaient suivre qnelques cours d'Eveline, nul doute que non seulement, ils s'exprimeraient de manière plus élégante, mais ils marqueraient des buts et des points sur le plan intellectuel. Tout apprentissage intelligent permet de se fabriquer des outils mentaux. Ils pourraient aussi mieux se comprendre avec les quelques joueurs d'un autre niveau, comme Gourcuff, et consentir à leur faie des bonnes passes.
Je suggère à la FFF de prendre Eveline comme conseillère technique de l'entraîneur avec des temps pour apprendre aux joueurs à penser. Cela pourrait avoir un impact considérable sur les enfants et les jeunes et mériterait une rémunération à la hauteur des enjeux... et des salaires des joueurs.
Allez la France intelligente! Allez Eveline! On va gagner. Et si on ne gagne pas la coupe du monde, continuons comme ça pour gagner la bataille de la pédagogie. ]]>