Le blog de l'amie scolaire : Questions de profs. Ce blog n'est pas un forum de débat entre partisans et adversaires de la pédagogie. Il veut être un lieu de réflexion et d'échanges pédagogiques destiné aux professionnels de l'école et à tous ceux qui s'interrogent, doutent, cherchent, souhaitent une aide à la recherche, à la pratique du métier, sans oublier les parents, bien sûr. Nous répondrons à toute question, non polémique... - Commentaires
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fr2016-05-17T13:37:40+02:00daily12016-05-17T13:37:40+02:00Lettre à un jeune prof - Eveline
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2016-05-17T13:37:40+02:00EvelineUn grand merci Cécile ! D'autant plus grand que ce texte est loin d'être "dans l'air du temps"... Et pourtant, merci de le juger actuel !...
Un grand merci Cécile ! D'autant plus grand que ce texte est loin d'être "dans l'air du temps"... Et pourtant, merci de le juger actuel !]]>Lettre à un jeune prof - Cécile
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2016-05-17T10:06:01+02:00CécileActuellement en Math sup. c'est un texte que je vais de suite partager avec des professeurs ! Merci...Actuellement en Math sup. c'est un texte que je vais de suite partager avec des professeurs ! Merci ]]>Lettre à un jeune prof - Eveline
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2015-03-04T16:07:29+01:00EvelineRien de plus facile, cher Bizou !
Toute la langue française (comme n'importe quelle autre !) est "problème", dès qu'on observe un texte que l'on connaît bien, et qu'on cherche à comprendre comment ça marche. C'est en observant, toujours en petits groupes de 3 élèves, tel ou tel aspect...
Rien de plus facile, cher Bizou !
Toute la langue française (comme n'importe quelle autre !) est "problème", dès qu'on observe un texte que l'on connaît bien, et qu'on cherche à comprendre comment ça marche. C'est en observant, toujours en petits groupes de 3 élèves, tel ou tel aspect 'un ou plusieurs textes, travaillés auparavant en lecture, avec une consigne précise de recherche ou de manipulation, donnée par l'enseignant, sur l'orthographe de certains mots, du vocabulaire, de l'organisation des phrases, des formes verbales, que les enfants vont construire les notions nécessaires.
La consigne de manipulation va provoquer des phénomènes étonnants pour les enfants, sur l'explication desquels, ceux-ci vont formuler des hypothèses qui seront suivies de contre exemples destinés à relativiser et affiner ces hypothèses, pour déboucher, avec l'aide de l'enseignant, sur une règle provisoire de fonctionnement, à archiver dans le dossier "outils pour comprendre le fonctionnement de la langue"...]]>Lettre à un jeune prof - bizou
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2015-03-04T10:53:10+01:00bizouBonjour, merci pour ces pistes! mais j'ai une question: comment peut-on mettre en place des ''problèmes'' pour des notions grammaticales par exemple?...Bonjour, merci pour ces pistes! mais j'ai une question: comment peut-on mettre en place des ''problèmes'' pour des notions grammaticales par exemple? ]]>Lettre à un jeune prof - Isabelle Ynesta
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2013/08/21/222-lettre-a-un-jeune-prof#c8699
2013-09-16T11:42:59+02:00Isabelle YnestaJe suis moi-même une jeune prof (J'ai réellement commencé à enseigner il y a deux ans, j'ai donc encore de nombreuses années d'expérience à gagner). Cette lettre ne m'étonne pas mais elle me bouleverse, parce qu'elle exprime tout ce que j'aimerais faire comprendre à mon entourage et mes...Je suis moi-même une jeune prof (J'ai réellement commencé à enseigner il y a deux ans, j'ai donc encore de nombreuses années d'expérience à gagner). Cette lettre ne m'étonne pas mais elle me bouleverse, parce qu'elle exprime tout ce que j'aimerais faire comprendre à mon entourage et mes pairs. Beaucoup (trop) d'entre eux réduisent encore l'enseignement à une transmission de savoirs, à un rapport hiérarchique bien défini et construit sur la peur (qu'ils appellent à tort le "respect").
Je suis peut-être trop naïve, mais je m'étonne encore du nombre d'entre eux pour qui les données citées dans cette lettre ne sont pas une évidence.
Alors, bien sûr, l'article ne précise pas comment mettre en œuvre ces données, comme certains le regrettent. Mais ça n'est pas son but. Avant d'expliquer à quelqu'un "comment" faire quelque chose, il faut d'abord que cette personne sache "quoi" faire et "pourquoi". Il est là, le but de cet article : poser les bases. Expliquer aux jeunes enseignants l'état d'esprit dans lequel ils devraient aborder la rentrée afin d'optimiser l'apprentissage des élèves. À quoi cela servirait d'expliquer "comment", si les personnes visées n'en comprennent pas les tenants et les aboutissants, ou n'y adhèrent pas, par ignorance du sujet ?
La question du "comment?", qui, je l'accorde, n'est pas moins importante, vient donc après. Peut-être bien qu'Eveline Charmeux ou d'autres ont déjà répondu à cette question dans d'autres articles, livres ou conférences, et je pense que ce site propose déjà bon nombre de liens et de références pour nourrir notre réflexion sur le sujet.
Ceci étant, le rôle de l'enseignant n'est-il pas également d'être en constante réflexion sur sa pratique ? J'ai le sentiment en lisant certains commentaires que l'on cherche des coupables pour la tournure qu'a pris l'enseignement en France, ou que l'on attend que tout nous tombe du ciel, que quelqu'un nous propose des solutions miracles. Pourtant, l'enseignement c'est notre métier. C'est à nous d'en faire ce que l'on veut qu'il soit. C'est en réfléchissant sur nos pratiques que nous pourrons faire évoluer les choses, car nous devons être le changement que nous souhaitons voir s'opérer. Et ce n'est pas en attendant passivement une énième circulaire qui ne prend pas en compte la réalité de l'enseignement que nous verrons quoi que ce soit s'améliorer.
Alors, en tant qu'enseignants, pourquoi ne pas commencer à réfléchir nous-mêmes sur "comment" mettre en pratique ces données ?]]>Lettre à un jeune prof - Thierry
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2013/08/21/222-lettre-a-un-jeune-prof#c8536
2013-09-14T10:32:50+02:00ThierryBonjour,
Ayant lu ce billet avec grand intérêt et grand plaisir, je me retrouve directement mis en face de la réalité. Conclusion de ces deux premières semaines? Pas de plaisir, un sentiment de nullité et d'inutilité, la peur de ne pas réussir à ramener mes classes et l'impossibilité de...Bonjour,
Ayant lu ce billet avec grand intérêt et grand plaisir, je me retrouve directement mis en face de la réalité. Conclusion de ces deux premières semaines? Pas de plaisir, un sentiment de nullité et d'inutilité, la peur de ne pas réussir à ramener mes classes et l'impossibilité de penser à autre chose.
Bref, le soleil semble surtout être en train de disparaître à l'Ouest.]]>Lettre à un jeune prof - Elsa Adues
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2013/08/21/222-lettre-a-un-jeune-prof#c8066
2013-08-30T17:21:27+02:00Elsa AduesSuper!! C'est un texte qu'on devrait tous relire à la rentrée, pas seulement pour les débutants! On oublie tellement vite certaines valeurs......Super!! C'est un texte qu'on devrait tous relire à la rentrée, pas seulement pour les débutants! On oublie tellement vite certaines valeurs...
]]>Lettre à un jeune prof - alphonse
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2013/08/21/222-lettre-a-un-jeune-prof#c8060
2013-08-29T21:45:30+02:00alphonseInstit, on se réveille un jour à 50 ans, on a beaucoup lu, participé a un paquet de mouvements pédagogiques, de projets, de conférences, rencontré un paquet de chercheurs parfois de prédicateurs, on a refusé la moindre petite promotion qui nous aurait éloigné du métier mais on a fait le...Instit, on se réveille un jour à 50 ans, on a beaucoup lu, participé a un paquet de mouvements pédagogiques, de projets, de conférences, rencontré un paquet de chercheurs parfois de prédicateurs, on a refusé la moindre petite promotion qui nous aurait éloigné du métier mais on a fait le tour de tous les postes d'enseignant possibles et on tombe sur ce texte là.
Effectivement il ne nous apprend rien (mais il ne nous est pas adressé). Seulement pour les gens qui ont toujours cru à la nécessité de la réflexivité, ceux qui ont toujours douté des manuels scolaires (bel article dans le monde diplo de septembre), des méthodes à 2 balles, de la rapidité des modes pédagogiques, du scientisme des recherches (en incluant ce qui touche aux neurosciences dont la seule évocation légitimerait n'importe quel discours), qui ont picoré de la linguistique, de la pédagogie, de l'histoire de l'éducation, de la philosophie, de la psychologie, beaucoup de sociologie... Et qui reste persuadé qu'une démocratie a besoin d'une école qui lutte par tous les moyens contre les effets de la reproduction et qui n'a qu'un seul mot d'ordre : l'émancipation (C . Nordmann aujourd'hui reprend ce discours avec force).
Nous n'avons pas vu mais vécu l'évolution depuis les 20 dernières années comme une régression presque permanente de l'institution scolaire et de sa gestion.
Je sais que vous n'êtes pas directement responsable de la prolétarisation de mon métier, de l'importance prise par les évaluations, de la réduction de la liberté pédagogique à une peau de chagrin (imposé par les textes, la nécessité d'utilisé des manuels...). Il y a de moins en moins de soleil dans la classe où il devient difficile de faire un élevage, d'aller discuter avec le boulanger, de faire une expo chez le libraire (où alors dans le cadre d'un projet institutionnalisé, labellisé, sponsorisé souvent sous la forme d'un concours...).
L'infirmière scolaire formée une semaine à Grenoble dépiste les dys avec des tests piqués à droite à gauche, le conseiller pédagogique me fait une conférence sur l'apprentissage du vocabulaire en maternelle avec la posologie tirée de la leçon de mot du glottophobe misérabiliste Bentolila, des parents me reprochent ma « gentillesse », pas mon manque de sérieux ou de travail mais ma gentillesse envers les enfants et surtout ceux en difficulté comme si le fait de ne pas faire sien le jugement scolaire était une tare chez l'enseignant. Les pensums sont toujours monnaie courante (je dois faire mon dessin de poésie 10 fois). Sur les murs des écoles ce n'est pas de la beauté mais 20 fois la même peinture avec le même format et la même technique, je prends souvent cet exemple là tant il est archétypal de la survivance de la pédagogie simultanée dans un domaine qui pourtant n'est pas trop surveillé … (on regrette la vision ésotérique mais tellement belle d'une G. Tortelle).
Je ne voulais pas faire aussi long, il fallait planter le décor… mais j'en viens à ma question: Qu'avez-vous fait de nous ?
Je sais que vous n'êtes pas directement responsable mais moi qui ait à subir la dégradation de mes conditions de travail avec des prescriptions de plus en plus précises et stupides, je me demande qu'elle est votre part de responsabilité. Vous avez été écoutée, publiée, invitée tout comme d'autres (je pense à la grande époque de l'INRP ; des recherches actions, Meirieu...) quel a été votre rôle dans tout ça. Votre message à la jeune génération est sympathique mais expliquez-nous, à la vieille génération ce qui s'est passé, comment cette évolution a-t-elle été possible. Ne mettez pas tout sur le dos des politiques, ce serait trop facile. Si jamais l'intelligence refaisait son apparition dans les débats sur l'éducation donnez des conseils aux jeunes chercheurs, où, comment, avec qui doivent-ils s'engager, quelles erreurs avez-vous commises pour que cela ne se reproduise plus.
Je ne cherche absolument pas à polémiquer mais je cherche très sincèrement à objectiver la place et le rôle qu'ont eu les chercheurs « progressistes » dans cette vague réactionnaire. ]]>Lettre à un jeune prof - Delord Lassus Rolande
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2013/08/21/222-lettre-a-un-jeune-prof#c8057
2013-08-29T19:30:29+02:00Delord Lassus RolandeCette belle lettre devrait être lue et relue le plus souvent possible, au début de la carrière certes mais encore plus souvent pour rester dans cette belle posture généreuse pour être enseignant ...
Bienveillance, non complaisance et mansuétude !!
Stimuler, valoriser, encourager pour...Cette belle lettre devrait être lue et relue le plus souvent possible, au début de la carrière certes mais encore plus souvent pour rester dans cette belle posture généreuse pour être enseignant ...
Bienveillance, non complaisance et mansuétude !!
Stimuler, valoriser, encourager pour motiver ( merci mr Zakhartchouk !!!!), tellement indispensable pour aider à apprendre !
Quel beau métier humain fabuleux : être prof !]]>Lettre à un jeune prof - Laurent CARLE
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2013/08/21/222-lettre-a-un-jeune-prof#c8048
2013-08-28T09:11:58+02:00Laurent CARLEFAITES ENTRER L’ACCUSE !
« Cher jeune collègue, tu sais maintenant que tu dois donner envie d'apprendre (si tu n'y arrives pas, tout est d'ailleurs de ta faute)… »
« Si ce n’est ta faute, c’est donc celle de ton frère d’ailleurs, d’un autre monde, l’enfant difficile -...FAITES ENTRER L’ACCUSE !
« Cher jeune collègue, tu sais maintenant que tu dois donner envie d'apprendre (si tu n'y arrives pas, tout est d'ailleurs de ta faute)… »
« Si ce n’est ta faute, c’est donc celle de ton frère d’ailleurs, d’un autre monde, l’enfant difficile - difficile – qui n’est pas comme nous, qui ne veut rien savoir, rien comprendre, le cancre, le feignant, l’âne ! Tu sais bien que l’école est le lieu des examens de conscience et de contrôle, la répétition terrestre du jugement céleste. Tout doit y être jugé, récompensé ou puni (au mérite). Toute faute est justiciable et le tribunal des âmes scolaires a besoin de coupables. Alors, juge sans état d’âme l’élève porteur du péché originel de refus scolaire que l’eau du Jourdain baptismal ne saurait laver ! »
Mais pourquoi ne pas démoraliser les conduites d’apprentissage et les « résultats » ?
« A fortiori quand ces formules, comme les autres, te disent à quoi tu dois arriver, mais pas comment. »
Pourtant, celui qui sait qu’il ne faut pas noyer les enfants, peut, s’il est en mesure de penser librement, en déduire qu’il vaut mieux ne pas jeter le bébé à l’égout avec l’eau du bain. C’est déjà un énorme progrès. Celui qui sait qu’on apprend en se trompant, pour le plaisir et sans culpabilité, peut en déduire qu’il ne faut pas punir « pour le travail », parce que personne ne peut décider d’apprendre à la place de l’enfant et que la mauvaise note ne sauve pas le naufragé mais le noie. Le savoir s’offre mais ne s’impose pas, comme la cigarette. Les fumeurs le sont devenus par imitation, pas par obligation.
Enseigner est un métier difficile en général. Il est impossible en particulier pour ceux qui l’ont choisi par défaut. Les méthodes traditionnelles « qui ont fait leurs preuves » épuisent le maitre et ne donnent aucun résultat. Elles désespèrent le prof qui persiste à les utiliser et découragent l’élève qui s’en est lassé dès le CP. Les méthodes pédagogiques « modernes » demandent du courage intellectuel et des recherches personnelles, hors des sentiers battus. Car, devenir pédagogue, ce n’est pas faire mieux, c’est faire autrement. C’est décider que l’école sera un lieu d’éducation et de formation à la démocratie républicaine et à la citoyenneté. Education intellectuelle, appropriation des connaissances pour soi, non pour la note, formation civique, éducation de la personne, par des méthodes actives socioconstructivistes. C’est faire de sa classe une communauté éducative coopérative active socialisée. C’est redécouvrir l’enfant derrière l’écolier et le mettre au centre du dispositif. Travailler en équipe et en collaboration, évaluer sans notes, accorder le droit à l’erreur, sans jugement de valeur, pratiquer la solidarité, l’entraide, la coopération. Tous pour un, un pour tous ! Fini, le chacun pour soi ! C’est se préparer à subir la désapprobation des collègues soumis à leur insu à l’idéologie dominante et, parfois, mais plus rarement, celle de la hiérarchie.
Se former en pédagogie ne va pas de soi. Ce n’est pas dans l’air du temps. Le mépris pédagogique est à la mode et tient lieu de philosophie éducative. Les conservateurs n’aiment pas changer par eux-mêmes et vivent mal les changements de leurs collègues qui les dérangent dans leur confort intellectuel. Pour changer, il faut le vouloir et en avoir le courage, contre les préjugés, les traditions, les rituels et les détracteurs. Il faut chercher les vrais pédagogues et s’en rapprocher. Ils sont créatifs et ont des pratiques innovantes. Ils sont rares. Sinon, faute de mieux, au moins sympathiser avec ceux qui, malgré leur traditionalisme, ont une attitude respectueuse à l’égard de leurs élèves.
Des mouvements pédagogiques existent hors de l’école. Ils forment gratuitement et bénévolement à la pédagogie moderne (comment, pourquoi et avec qui), en équipe et en autogestion, ceux qui ne souhaitent pas perpétuer indéfiniment une école traditionaliste conservatrice qui fonctionne depuis toujours au profit des nantis, contre la république des philosophes des Lumières et de la Démocratie. La connaissance intellectuelle et le progrès social ne sont pas donnés, il faut les construire. Ensemble. Apprendre, c’est renoncer à ce qu’on croyait savoir, c’est mettre du doute sur ses certitudes. C’est vrai pour les uns comme pour les autres, élèves et profs. Le mépris, le dépit, la rancune ou la haine, vieilles recettes, n’apprennent rien. « Il faut douter, croyez-moi ! » écrit Boris Cyrulnik.
Pour progresser, il faut sortir du cadre, se désincarcérer. Aucune réponse productrice de progrès ne se trouve à l’intérieur.
]]>Lettre à un jeune prof - c.charbonnel
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2013/08/21/222-lettre-a-un-jeune-prof#c8042
2013-08-27T11:31:52+02:00c.charbonnelJ'ai tout lu, j'ai tout comprenu, je souscrivu (terminaisons aléatoires, mais tellement euphoniques !).
Bravo pour le "soleil" qui ne sera plus métaphorique quand on l'aura réellement fait entrer non pas à travers les vitres, mais dans les têtes plus ou moins blondes.
Une...J'ai tout lu, j'ai tout comprenu, je souscrivu (terminaisons aléatoires, mais tellement euphoniques !).
Bravo pour le "soleil" qui ne sera plus métaphorique quand on l'aura réellement fait entrer non pas à travers les vitres, mais dans les têtes plus ou moins blondes.
Une remarque, cependant : il faut tenir compte aussi de ce qu'est, au plus profond d'elle-même, dans son histoire, ses atouts et empêchements psychologiques, la personne qui enseigne. Il sera très difficile au colérique, à l'emporté(e), au timide, au complexé, au narcissique (et il y en a !), de manifester une attitude propre à l'épanouissement d'une pédagogie digne de ce nom.
Nous avons tous connu, à nos dépens, le pervers qui ricane sur le physique d'un tel, celui (le masculin que j'utilise est celui, bien sûr, de la généralisation) qui prend plaisir à dire à haute voix les fameuses notes, dans l'ordre croissant, ou décroissant (peu importe, l'humiliation est la même), ou le bafouilleur qui n'ose pas regarder l'élève en face, pas plus que le groupe, d'ailleurs. J'en passe ...
Et là, nous sommes confrontés à une impasse. Même si l'on revoit les concours de recrutement, il semble évident que ces personnes passeront à travers les mailles du filet, ne serait-ce qu'au vu des besoins au niveau du pays. On ne pourra jamais recruter cent pour cent de candidats efficaces dans leur être. Je pense sincèrement que ces gens-là ne pourront jamais modifier leur comportement, même avec un encadrement solide. J'ai été tuteur assez souvent pour avoir vu défiler les types que j'évoquais ci-dessus. J'ai même vu une chargée d'inspection (pas une IPR, une prof déléguée par l'inspection) qui m'a flingué à vue une stagiaire par ailleurs très stable, affable avec les élèves, bref qui donnait toute satisfaction, mais qui avait le malheur d'être trop "calme", aux yeux de ladite visitrice. Grand moment de solitude. Qui possédait, à ce moment-là, la vérité pédagogique ?
Pour conclure, comment résoudre cette difficulté, tenant non pas au faire, mais à l'être ? C'est en effet grâce à ce dernier que le premier pourra s'accomplir]]>Lettre à un jeune prof - Eveline
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2013/08/21/222-lettre-a-un-jeune-prof#c8041
2013-08-27T09:36:01+02:00EvelineBravo Bernard ! C'est bien de connaître le grand Rainer... Mais les formules à l'emporte-pièce déçoivent un peu. Surtout quand elles ne répondent pas vraiment au texte qu'elles prétendent commenter.
Quant aux propos de Touffe, ils nous ramènent dix ans en arrière. Ce que je dis n'a sans...
Bravo Bernard ! C'est bien de connaître le grand Rainer... Mais les formules à l'emporte-pièce déçoivent un peu. Surtout quand elles ne répondent pas vraiment au texte qu'elles prétendent commenter.
Quant aux propos de Touffe, ils nous ramènent dix ans en arrière. Ce que je dis n'a sans doute rien d'inédit — c'est là une évidence — Il n'empêche qu'il est toujours aussi nécessaire de le dire, le mammouth n'ayant pas bougé depuis cent cinquante ans. Nécessaire, indispensable même, pour la raison que ces propos ne sont pas lus, pas même par Monsieur Touffe. Le comment dont il dénonce l'absence est parfaitement fourni : il suffit de lire ce qui est écrit et de s'en servir en classe, au lieu de ricaner sans rien faire.]]>Lettre à un jeune prof - Touffe
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2013/08/21/222-lettre-a-un-jeune-prof#c8040
2013-08-27T01:12:04+02:00TouffeCher jeune collègue, tu sais maintenant que tu dois donner envie d'apprendre (si tu n'y arrives pas, tout est d'ailleurs de ta faute), tu dois donner du sens et faire que ça serve à quelque chose. Amuse-toi bien avec ces formules.
Je m'attendais à trouver de l'inédit dans cet article, vu ce...Cher jeune collègue, tu sais maintenant que tu dois donner envie d'apprendre (si tu n'y arrives pas, tout est d'ailleurs de ta faute), tu dois donner du sens et faire que ça serve à quelque chose. Amuse-toi bien avec ces formules.
Je m'attendais à trouver de l'inédit dans cet article, vu ce qu'annonçait le début, et finalement je n'y trouve rien de plus que les formules entendues à l'IUFM il y a maintenant plus de quinze ans, comme mes collègues qui n'ont pas "reçu de formation professionnelle".
Franchement, déjà à l'époque, j'avais le sentiment que cela ne me pas servait pas à grand-chose quand je me confrontais à des élèves difficiles. Alors s'il y a une observation à faire à un collègue débutant, je dirais que les stéréotypes du moment et les vœux pieux, qui se prétendent toujours inédits alors qu'ils traînent depuis un bon paquet d'années (Freinet, par exemple, ce n'est pas tout jeune), ne leur seront pas tellement plus utiles que les stéréotypes plus anciens qu'ils prétendent dénoncer. A fortiori quand ces formules, comme les autres, te disent à quoi tu dois arriver, mais pas comment.]]>Lettre à un jeune prof - Bernard
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2013/08/21/222-lettre-a-un-jeune-prof#c8039
2013-08-27T00:52:09+02:00BernardRéponse au Rilke pédagogue :
"les élèves" ça n'existe pas ; il y a des collèges de bons quartiers et ceux que l'on déserte quand on a les moyens pour le faire. Pour être un bon prof, il faut avant tout savoir à qui l'on parle. Un peu de sociologie de l'éducation éclaire sur le...Réponse au Rilke pédagogue :
"les élèves" ça n'existe pas ; il y a des collèges de bons quartiers et ceux que l'on déserte quand on a les moyens pour le faire. Pour être un bon prof, il faut avant tout savoir à qui l'on parle. Un peu de sociologie de l'éducation éclaire sur le sujet !
Cordialement]]>Lettre à un jeune prof - Bartounet
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2013/08/21/222-lettre-a-un-jeune-prof#c8037
2013-08-26T21:32:46+02:00BartounetBonsoir et merci pour ce texte qui me touche particulièrement.
Je ne suis plus un jeunot de l'enseignement mais je ne me plaisais pas dans toutes ces pédagogies proposées à feu l'IUFM, et voilà que j'ai découvert les méthodes naturelles de Freinet et de Paul Le Bohec et voilà mes élèves...Bonsoir et merci pour ce texte qui me touche particulièrement.
Je ne suis plus un jeunot de l'enseignement mais je ne me plaisais pas dans toutes ces pédagogies proposées à feu l'IUFM, et voilà que j'ai découvert les méthodes naturelles de Freinet et de Paul Le Bohec et voilà mes élèves transformés et par la même moi aussi.
Merci encore]]>Lettre à un jeune prof - palabra78
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2013/08/21/222-lettre-a-un-jeune-prof#c8035
2013-08-26T19:32:06+02:00palabra78Une lettre pour moi ? Je ne suis plus trop jeune, mais je reste un jeune prof tellement je suis plein de doutes et de certitudes sur le "job".
Une belle lettre qui fait du bien et donne du courage et des idées.
Merci...Une lettre pour moi ? Je ne suis plus trop jeune, mais je reste un jeune prof tellement je suis plein de doutes et de certitudes sur le "job".
Une belle lettre qui fait du bien et donne du courage et des idées.
Merci]]>Lettre à un jeune prof - Alex
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2013/08/21/222-lettre-a-un-jeune-prof#c8034
2013-08-26T19:25:54+02:00Alexje tombe la dessus par hasard (les prérégrinations sur Twitter ^^) Je ne suis pas du tout prof/futur prof/instit, mais j'ai fait ma scolarité dans une école à "pédagogie différente" (Decroly, du nom de son créateur) et bon sang ce que ça fait du bien de lire un tel texte !...je tombe la dessus par hasard (les prérégrinations sur Twitter ^^) Je ne suis pas du tout prof/futur prof/instit, mais j'ai fait ma scolarité dans une école à "pédagogie différente" (Decroly, du nom de son créateur) et bon sang ce que ça fait du bien de lire un tel texte ! J'aimerai vraiment que des profs, élèves et parents puissent le lire...
Merci !]]>