Le blog de l'amie scolaire : Questions de profs. Ce blog n'est pas un forum de débat entre partisans et adversaires de la pédagogie. Il veut être un lieu de réflexion et d'échanges pédagogiques destiné aux professionnels de l'école et à tous ceux qui s'interrogent, doutent, cherchent, souhaitent une aide à la recherche, à la pratique du métier, sans oublier les parents, bien sûr. Nous répondrons à toute question, non polémique... - Commentaires
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fr2015-02-03T17:37:42+01:00daily12015-02-03T17:37:42+01:00Sur des obligations et des menaces de sanctions, on ne peut rien construire... - Julos
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2015-02-03T17:37:42+01:00Julos@Claude
Mais je vous crois sur parole mon cher ami ! ;-)
Je pense que sur ce sujet, concernant la relation prof/élève, il n'y a pas lieu de systématiser. Lorsqu'un enseignant a le "feeling" avec ses élèves, collégiens, lycéens ou étudiants, peu importe qu'il les tutoie ou...@Claude
Mais je vous crois sur parole mon cher ami ! ;-)
Je pense que sur ce sujet, concernant la relation prof/élève, il n'y a pas lieu de systématiser. Lorsqu'un enseignant a le "feeling" avec ses élèves, collégiens, lycéens ou étudiants, peu importe qu'il les tutoie ou qu'il les vouvoie, si "ça passe bien" le respect mutuel sera au rendez-vous également.
Durant mon passage à l'Ecole Normale (3 années pré-bac + 2 années en formation professionnelle) tous les professeurs nous vouvoyaient. Ce qui n'a pas empêché les 2 profs d'EPS de très rapidement m'appeler par le délicat surnom dont mes camarades de promotion m'avait affublé depuis le cours complémentaire !... tout en me donnant du "vous" !!!
]]>Sur des obligations et des menaces de sanctions, on ne peut rien construire... - c.charbonnel
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2015-02-03T12:19:21+01:00c.charbonnelA David : tout à fait d'accord avec ce que vous avez écrit. C'est seulement le "tu" qui ne passe pas... Question de génération, sans doute. Sur ce point précis, je doute que l'on puisse me convaincre. En revanche, et pour les mêmes raisons qui vous poussent à accepter le tutoiement,...A David : tout à fait d'accord avec ce que vous avez écrit. C'est seulement le "tu" qui ne passe pas... Question de génération, sans doute. Sur ce point précis, je doute que l'on puisse me convaincre. En revanche, et pour les mêmes raisons qui vous poussent à accepter le tutoiement, j'ai eu, pour ma part, du mal à tutoyer les élèves. Ils me vouvoient (par convention, disons, ancestrale), donc moi aussi. Cela dit, après pas mal de discussions avec mes élèves, au début de chaque année, il apparaissait qu'ils étaient en demande de tutoiement, chose que je leur ai accordée, mais, je le répète, avec un certain malaise. C'est vous dire que, au fond, mes préoccupations étaient les mêmes que celles des intervenants de ce blog.
A Julos : oui, le fait d'avoir sévi (allons, allons, pas de flagellation), 20 ans en collège et 19 ans en lycée, doit y être pour quelque chose. Cela dit, et je vous prie de croire que ce que j'affirme ici est vrai, j'ai constamment essayé d'aborder chaque journée, chaque heure de cours avec toute la bonne humeur possible, c'est évidemment la base d'un échange productif et digne. Faut pas croire, retraité, certes, mais trop blessé par des profs "d'avant" pour reproduire le schéma destructeur dont ils étaient porteurs.]]>Sur des obligations et des menaces de sanctions, on ne peut rien construire... - Laurent CARLE
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2015-02-02T13:33:51+01:00Laurent CARLELa démocratie n’est pas donnée. Elle se construit. Dès l’enfance.
On n’utilise pas les mêmes méthodes selon que l’on veut :
1. éduquer des employés dociles, des ouvriers pauvres et des chômeurs résignés ou former des citoyens responsables, autonomes, libres et égaux en...La démocratie n’est pas donnée. Elle se construit. Dès l’enfance.
On n’utilise pas les mêmes méthodes selon que l’on veut :
1. éduquer des employés dociles, des ouvriers pauvres et des chômeurs résignés ou former des citoyens responsables, autonomes, libres et égaux en droits, solidaires, électeurs et éligibles,
2. sélectionner une élite parmi les enfants de la bourgeoisie en maintenant la majorité sur la touche ou fournir à tous une culture universelle.
Il y a des méthodes qui émancipent, d’autres qui assujettissent. L’école de la république du XXIe siècle devrait être une communauté éducative où les enfants apprennent, en même temps que les contenus au programme, la gestion démocratique et coopérative des apprentissages et des savoirs. Elle devrait les préparer au statut de citoyen intelligent, lucide et solidaire d’une démocratie moderne. La société a changé pour plus de respect des droits de l’homme et de l’enfant. La république a évolué vers une plus grande participation des citoyens. L’école n’a pas varié depuis deux siècles. Elle est restée ce passage obligé où on apprend par cœur, sans comprendre, des savoirs sans sens, empilables, sous la contrainte.
Si des questions comme le respect de la supériorité de l’adulte, les sanctions, les punitions, les notes et le vouvoiement font débat aujourd’hui encore, c’est que l’école et la classe ne sont pas devenues des sociétés démocratiques, des instituts d’éducation collective et mutuelle. Elles restent des lieux de coercition temporaire, dont les gardiens portent le titre de maitre chargé de « faire travailler », perpétuant inconsciemment le rôle des contremaitres d’atelier du capitalisme industriel. Les enfants, isolés, « travaillant » chacun pour soi, apprennent le labeur sans joie dans la soumission à l’adulte et le respect des règles de la compétition individuelle. Comme au XIXe.
La majorité des enseignants navigue à vue entre la sélection des « méritants » par notes et punitions et le dressage moralisé de la majorité perdante. Cette double fonction paradoxale les lie à l’école d’antan, les empêchant de conduire leurs élèves vers l’autonomie et la responsabilité civique. Rares sont les maitres du XXIe qui profitent de leur liberté professionnelle pour adopter des méthodes démocratiques, c’est-à-dire pédagogiques. Les philosophes gardiens du temple leur rappellent tous les jours qu’ils doivent conserver en intégralité « l’école de la république » du XIXe, chargée de dresser une main d’œuvre docile et illettrée, abonnée à TF1.
]]>Sur des obligations et des menaces de sanctions, on ne peut rien construire... - Julos
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2015-02-01T09:55:11+01:00JulosSi je ne m'abuse, notre ami Charbonnel a enseigné essentiellement dans le second degré. D'où une sensibilité différente à la question du "tu" et du "vous", je suppose ?
Pour ma part, que mes élèves aient 13 ans ou 3 ans, je n'ai jamais considéré que mon autorité, ou...Si je ne m'abuse, notre ami Charbonnel a enseigné essentiellement dans le second degré. D'où une sensibilité différente à la question du "tu" et du "vous", je suppose ?
Pour ma part, que mes élèves aient 13 ans ou 3 ans, je n'ai jamais considéré que mon autorité, ou le respect que l'on se devait réciproquement, passait par le tutoiement ou le vouvoiement.
De même, aujourd'hui, lorsque je pénètre dans une classe pour prendre en charge un groupe d'élèves en animation-lecture, j'éprouve une légère gêne quand les enfants se lèvent !
... mais ça fait partie des règles de vie de l'établissement. Que tous les collègues ne respectent pas forcément d'ailleurs. Je préfère entrer dans la classe de C. où les enfants m'accueillent joyeusement en criant mon prénom.
Tant qu'ils ne m'appellent pas papi...
:-) ]]>Sur des obligations et des menaces de sanctions, on ne peut rien construire... - David Sire
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2015-02-01T00:07:24+01:00David SireMonsieur Claude, vous pensez que les 3/4 des enseignants en primaire ne sont pas des adultes alors? Et que 100% des enseignants en maternelle ne sont pas des adultes non plus. Puisque c'est plutôt de rare de se faire vouvoyer en maternelle.
On ne cherche pas à voir ce qui est bien pour l'enfant,...Monsieur Claude, vous pensez que les 3/4 des enseignants en primaire ne sont pas des adultes alors? Et que 100% des enseignants en maternelle ne sont pas des adultes non plus. Puisque c'est plutôt de rare de se faire vouvoyer en maternelle.
On ne cherche pas à voir ce qui est bien pour l'enfant, on se met des règles en se disant ça fait bien de faire ça etc. Un peu comme le jeune enseignant qui débute et qui perd toute son identité, ce qu'il est, car il se dit que pour faire bien vis à vis de ses collègues, vis à vis des parents d'élèves, il doit faire comme les autres... Mais que font les autres ? Suis-je d'accord avec eux ?
Un jour, une enseignante d'anglais du collège qui était venue m'observer dans ma classe me dit à la fin : "Mais vos élèves se lèvent durant la classe ? (avec ses sourcils qui remontent comme si j'avais commis une faute professionnelle) Elle poursuit en appuyant : "Moi dans ma classe on ne bouge pas ! On ne parle pas !" Je lui réponds alors :"J'imagine donc que pour être un bon enseignant au collège il faut se débrouiller pour "retenir" ses élèves ?"
Elle répond :un bon enseignement passe par un enseignant qui tient sa classe !
(Je rigole intérieurement car je me dis que je suis complètement à l'opposé de sa vision du métier)
Cela me rappelle cette citation d'Ovide Decroly : au début du 20ème siècle il accusait déjà l'école "de caserne sans vie, cette école qui prétend faire évoluer les enfants en leur imposant immobilité et silence."
Certes il faut des règles, mais il faut aussi de la souplesse pour donner de la confiance aux élèves. Pour leur laisser la possibilité eux-même d'aller chercher le dictionnaire (ou tout autre livre outil) quand ils en ont besoin, pour se désaltérer aussi parfois quand ils ont soif etc. Bref se responsabiliser et ne pas attendre que le Dieu professeur leur dit quoi faire et quoi penser
C'est comme le fait de rester debout en début de cours. Je respecte ce choix des collègues mais moi ça me gêne un peu... Car un élève qui entre dans une classe, il a un rôle à jouer, un rôle d'acteur pour construire ses apprentissages, cela va lui demander des efforts d'attention pour comparer faire des liens etc. Il doit pour cela, dès son entrée en classe, être dans un état d'esprit de se mettre en activité, de se dire c'est lui qui réfléchi, c'est lui qui pense c'est à lui de comprendre. Or quand un enfant reste debout et qu'il attend qu'on lui dise de s'assoir, pour moi, on coupe cet élan. En gros, il peut se dire, je pourrai commencer à réfléchir et travailler quand le professeur sera entré et me dira de m'assoir mais pas avant.
Pour moi, quand un enfant franchit la porte de la classe, il doit enclencher quelque chose dans son esprit, un petit "déclic" comme je leur dit souvent. Il doit commencer par faire le vide dans son esprit pour être attentif, commencer l'exercice qui est au tableau, comparer ses devoirs avec le voisin de table, vérifier ses opérations avec une calculatrice, bref de nombreuses choses qui le mettent en activité et le rendent acteur de ses apprentissages.
Voilà pourquoi votre idée Pierre, me semble extrêmement compliquée : faire tous pareils alors que nos représentations du métier, nos valeurs, ce en quoi on croit, ce qui important pour nous, sont totalement à l'opposé les uns des autres.
]]>Sur des obligations et des menaces de sanctions, on ne peut rien construire... - Pierre Frackowiak
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2015-01-31T18:36:42+01:00Pierre FrackowiakPassionnant débat comme toujours à partir d'un texte qui fait réfléchir. Dommage qu'il ne soit pas lu et compris dans les étages supérieurs de la pyramide.
Deux observations:
1. la notion de pouvoir mise en rapport avec celle de responsabilité, et j'y ajoute celle de respect, devrait être...Passionnant débat comme toujours à partir d'un texte qui fait réfléchir. Dommage qu'il ne soit pas lu et compris dans les étages supérieurs de la pyramide.
Deux observations:
1. la notion de pouvoir mise en rapport avec celle de responsabilité, et j'y ajoute celle de respect, devrait être au coeur de nos préoccupations. Elle peut être parfaitement transposée au niveau des rapports inspecteurs / inspectés et des rapports enseignants / parents
2. on réagit toujours en considérant l'enseignant comme un acteur individuel, indépendant, personnel. Or, qu'il le veuille ou non, il fait partie d'un collectif, éventuellement d'une équipe qui n'est pas qu'une juxtaposition d'individus. Alors, il faut bien admettre que la question du tutoiement, comme les questions plus générales (respect des enfants, sanctions, pratiques), doit être traitée, non pas seulement au niveau d'une classe et d'un maître, mais d'un collectif. Il y a bien longtemps d'ailleurs que j'explique, y compris aux gouvernants, que la projet d'école n'a pas de sens s'il ne repose pas sur une charte, sur un accord, sur des valeurs partagées, sur des comportements harmonisés librement, sur des engagements collectifs, au niveau des équipes pédagogiques. Si un enseignant tutoie et l'autre non, si l'un punit à tour de bras et l'autre non, si l'un donne des devoirs à la pelle et l'autre non, etc, etc, comment l'enfant peut-il comprendre quelle est sa place dans l'école? On m'a violemment objecté l'exigence de liberté pédagogique. Pas de certitude sur ces questions, mais je crois à la nécessité du débat. En tout cas, j'ai souvent constaté que le projet d'école, c'était du "pipeau", faute d'une réflexion collective préalable sur les valeurs, sur la confiance, sur le respect, sur l'apprentissage de la responsabilité.
]]>Sur des obligations et des menaces de sanctions, on ne peut rien construire... - Eveline
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2015-01-31T11:31:48+01:00Evelineje pense profondément, cher Claude, que David a parfaitement intégré le fait en question. Et je suis absolument d'accord avec lui : surtout à l'école primaire, le vouvoiement, notamment à l'égard des élèves, me semble absurde. Qu'on ne veuille ou non, l'élève et l'enfant ne font qu'un....
je pense profondément, cher Claude, que David a parfaitement intégré le fait en question. Et je suis absolument d'accord avec lui : surtout à l'école primaire, le vouvoiement, notamment à l'égard des élèves, me semble absurde. Qu'on ne veuille ou non, l'élève et l'enfant ne font qu'un.
Et puis, ce n'est pas le tutoiement qui fait oublier les différences. Il rappelle en revanche l'égalité des personnes, à travers les différences de RESPONSABILITÉ (et non de pouvoir) des fonctions. Pour moi, le problème n'a rien à voir avec l'horizontalité ou la verticalité, mais avec la proximité, indispensable avec des petits (et même des grands !).
La volonté d'installer de la distance avec les élèves m'a toujours semblé quelque peu suspecte. Je n'en vois ni la nécessité, ni l'intérêt. Enseignants et élèves, nous menons ensemble une bataille qui est que les différences sociales ne se transforment plus en différences de réussite scolaire. C'est un rude combat, qui est loin d'être gagné. Il exige qu'on se serre les coudes, et qu'on oublie un peu les titres et les grades. L'école n'est pas l'armée, même si elle a souvent cru bon de lui ressembler.
En fait, j'ai toujours pensé que si ressemblance il y a, elle devrait se faire dans l'autre sens !]]>Sur des obligations et des menaces de sanctions, on ne peut rien construire... - c.charbonnel
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2015-01-31T10:42:02+01:00c.charbonnelJe ne suis pas certain que David ait complètement intégré le fait qu'il est un adulte, que son statut d'adulte et sa fonction d'enseignant imposent de facto le vouvoiement de la part des élèves. Je pense que s'il veut un équilibre, une horizontalité, c'est à lui de les vouvoyer aussi....Je ne suis pas certain que David ait complètement intégré le fait qu'il est un adulte, que son statut d'adulte et sa fonction d'enseignant imposent de facto le vouvoiement de la part des élèves. Je pense que s'il veut un équilibre, une horizontalité, c'est à lui de les vouvoyer aussi.
Sinon, il doit assumer sa place qui n'est pas la même que celle de l'élève. L'élève pas "l'enfant".]]>Sur des obligations et des menaces de sanctions, on ne peut rien construire... - David Sire
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2015-01-31T00:05:02+01:00David SireJe suis de nouveau tout à fait d'accord avec Eveline. En quoi donner des habitudes apprend le respect. Un merci qui n'est pas fait avec le sourire, ou le bon ton ne fait pas plaisir, il a donc aucune utilité. On dit merci pour renvoyer à l'autre une reconnaissance, un respect etc. Se lever en la...Je suis de nouveau tout à fait d'accord avec Eveline. En quoi donner des habitudes apprend le respect. Un merci qui n'est pas fait avec le sourire, ou le bon ton ne fait pas plaisir, il a donc aucune utilité. On dit merci pour renvoyer à l'autre une reconnaissance, un respect etc. Se lever en la présence d'un adulte est exactement la même chose. Il y a 20 ans quand j'étais au lycée, on restait debout au début des cours seulement pour les enseignants que l'on ne respectaient pas car cela faisait du bruit de se rassoir et surtout on gagnait du temps sur le début des cours.
Aujourd'hui, on me dit souvent pour que mes élèves apprennent le respect, je devrais les obliger à me vouvoyer et me faire appeler monsieur.
Pourtant, enseignant en Cm2, je préfère qu'on m'appelle David et que l'on me tutoie. Je ne les force pas à me tutoyer évidemment mais si cela vient naturellement, cela ne me pose aucun problème. J'ai l'impression qu'un enfant est plus à l'aise à demander de l'aide et à s'adresser à moi.
"David, tu peux m'aider?" ça marche mieux (pour moi) que que "Monsieur vous pouvez m'aider ?"
Comme le dit Eveline, le respect ne se construit pas par des règles à faire intégrer aux élèves mais par la confiance que l'on installe avec eux. ]]>Sur des obligations et des menaces de sanctions, on ne peut rien construire... - Laurent CARLE
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2015-01-25T17:00:46+01:00Laurent CARLEHou la ! L’égalité maitres-élèves, le respect réciproque ! Pourquoi pas : école, maison des enfants ? Pourquoi pas supprimer les notes ? Pourquoi ne pas donner le droit de vote aux femmes saoudiennes et la mixité dans leurs écoles, en plus ? Alain Finkielkraut et les islamistes ne seront...Hou la ! L’égalité maitres-élèves, le respect réciproque ! Pourquoi pas : école, maison des enfants ? Pourquoi pas supprimer les notes ? Pourquoi ne pas donner le droit de vote aux femmes saoudiennes et la mixité dans leurs écoles, en plus ? Alain Finkielkraut et les islamistes ne seront pas d’accord avec ce programme. C’est du pédagogisme intégriste, contraire à la fois aux principes « liberté, égalité, fraternité » relus par les « républicains » et à l’enseignement des livres religieux sacrés.
Aux politiques qui nous gouvernent, aux journalistes qui nous « informent », aux philosophes qui pensent l’école comme un terrain de compétition où on sélectionne les « plus méritants » (enfants de profs et de la bourgeoisie) après avoir éliminé les enfants du peuple, sous couvert d’égalité des « chances », et qu’ils renomment « système éducatif » :
« Il n’est d’éducation qu’émancipatrice. Tout le reste est dressage. »
JEAN CLAUDE BARBARANT.
]]>Sur des obligations et des menaces de sanctions, on ne peut rien construire... - PRISME
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2015-01-24T19:49:17+01:00PRISMESe lever quand un adulte entre dans la classe constitue une attitude induisant une forme de respect. Mais cela devrait être porté par les adultes aussi. Quand j'étais en SEGPA je serrai la main aux ados quand ils rentraient dans LA classe. Et nous avons construit des rapports sociaux fabuleux....Se lever quand un adulte entre dans la classe constitue une attitude induisant une forme de respect. Mais cela devrait être porté par les adultes aussi. Quand j'étais en SEGPA je serrai la main aux ados quand ils rentraient dans LA classe. Et nous avons construit des rapports sociaux fabuleux. Des années après ils me présentaient leurs enfants. C'est la plus belle récompense professionnelle que j'ai eue. Dispenser des savoirs, instruire d'une manière "condescendante"...n'est pas la meilleure attitude
Le respect n'est pas unilatéral. C'est comme l'éducation inclusive ert partag&ée ..]]>