Le blog de l'amie scolaire : Questions de profs. Ce blog n'est pas un forum de débat entre partisans et adversaires de la pédagogie. Il veut être un lieu de réflexion et d'échanges pédagogiques destiné aux professionnels de l'école et à tous ceux qui s'interrogent, doutent, cherchent, souhaitent une aide à la recherche, à la pratique du métier, sans oublier les parents, bien sûr. Nous répondrons à toute question, non polémique... - Commentaires
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fr2015-04-04T18:28:12+02:00daily12015-04-04T18:28:12+02:00La grande illusion. - Julos
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2015-04-04T18:28:12+02:00JulosAh oui surtout pas "pédagogie" !!!! beurk le vilain mot.
L'un de ses principaux pourfendeurs (prof de Lettres, auteur de manuels scolaires, entre autres) a même poussé un jour l'obscénité jusqu'à suggérer une proximité plus que lexicale entre "pédagogie" et...Ah oui surtout pas "pédagogie" !!!! beurk le vilain mot.
L'un de ses principaux pourfendeurs (prof de Lettres, auteur de manuels scolaires, entre autres) a même poussé un jour l'obscénité jusqu'à suggérer une proximité plus que lexicale entre "pédagogie" et ..."pédérastie" !
La grande classe quoi...
:-(]]>La grande illusion. - Pierre Frackowiak
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2015-04-04T10:29:45+02:00Pierre Frackowiakà Julos..
Et maintenant, il faut ajouter: diagnostic, projet, pilotage, management, contrôle,feuille de route... avec des éléments de langage/pensée unique déclinés en power-points, et de la loyauté/obéissance
En évitant pédagogie......à Julos..
Et maintenant, il faut ajouter: diagnostic, projet, pilotage, management, contrôle,feuille de route... avec des éléments de langage/pensée unique déclinés en power-points, et de la loyauté/obéissance
En évitant pédagogie... ]]>La grande illusion. - Julos
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2015/03/18/262-la-grande-illusion#c11836
2015-03-30T17:45:42+02:00Julos"Aucun conseil pédagogique, aucune formation psychologique ne peut nous délivrer de ce pourquoi et pour quoi nous avons été recrutés : entrainer les meilleurs."
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Tiens tiens, comme c'est curieux... ça me rappelle qu'avant d'opter pour la carrière d'instituteur,..."Aucun conseil pédagogique, aucune formation psychologique ne peut nous délivrer de ce pourquoi et pour quoi nous avons été recrutés : entrainer les meilleurs."
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Tiens tiens, comme c'est curieux... ça me rappelle qu'avant d'opter pour la carrière d'instituteur, je me destinais à celle de... prof de gym !
Qu'est-ce qui m'a sauvé ? demanderez-vous. Sans doute quelques lectures marxisantes... troskisantes aussi sur les bords... qui m'ont alerté, vers la fin de ma formation professionnelle, sur la proximité conceptuelle et idéologique de certains termes tels que "compétition", "record", "performance", "rendement", "classement", "entraînement", "capitalisme", "entraîneur", "patron" etc...etc...
Ah, et puis il faut dire que c'était la fin des sixties et le début effervescent des seventies !!!]]>La grande illusion. - Laurent CARLE
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2015-03-28T15:10:56+01:00Laurent CARLEA CHACUN SELON SON MERITE
« Il convient de rappeler que le contrôle des performances des élèves dans des disciplines cloisonnées n’évalue rien d’autre que la capacité de rétention à court terme d’un savoir ponctuel, factuel, d’une technique, et éventuellement, la capacité...A CHACUN SELON SON MERITE
« Il convient de rappeler que le contrôle des performances des élèves dans des disciplines cloisonnées n’évalue rien d’autre que la capacité de rétention à court terme d’un savoir ponctuel, factuel, d’une technique, et éventuellement, la capacité d’application (au sens « exercice d’application »). Contrôler des résultats en grammaire, orthographe, vocabulaire, conjugaison, n’a jamais permis d’évaluer la maîtrise de la langue, la capacité d’exprimer une pensée, une émotion, un besoin … » Pierre Frackowiak .
Oui, mais c’est avec ces contrôles qu’on récompense le mérite. En France, l’évaluation scolaire n’a rien à voir avec la mesure des savoirs et savoir-faire. Nous n’évaluons pas les acquis, nous notons les enfants pour récompenser les gagnants et stigmatiser les perdants. Nous n’évaluons pas, nous sélectionnons. Ça s’appelle « contrôle ». En compétition, on n’évalue pas des compétences, on mesure des performances.
L’école à la française est le petit séminaire de formation et de sélection des futurs enseignants. Il y aura peu d’élus, mais tous les petits Français sont appelés à se former à l’enseignement sélectif. L’école est un stade. Un stade de compétition individuelle, dont l’enjeu secret est la compétition cachée entre classes sociales, au profit des classes favorisées. Nous sommes qualifiés pour mener toutes les « évaluations », quelle qu’en soit la forme, parce que nous avons été sélectionnés pour nos mérites. Notre mérite, c’est d’avoir gagné la compétition scolaire à l’âge d’écolier. Nous sommes les anciens champions, recyclés dans le métier d’entraineur-sélectionneur après avoir gagné avec brio nos championnats respectifs.
Nous examinons les performances au prisme de notre jugement sans faille. Notre évaluation, traditionnelle locale ou nationale imposée, se conclut par une appréciation personnalisée. C’est « bon, mauvais ou passable ». Parfois même, c’est « nul », quand l’élève, en échec total, ne mérite aucune indulgence. Si, malgré notre parcours personnel de réussite qui nous rapproche des bons élèves, nous éprouvions de l’empathie ou de la compassion pour les perdants, nous ne sélectionnerions plus. Nous deviendrions éducateurs pédagogues après avoir jeté sifflet et brassard, au risque de contracter cette maladie mentale professionnelle, le pédagogisme. Ce n’est pas sérieux, encore moins valorisant.
Aucun conseil pédagogique, aucune formation psychologique ne peut nous délivrer de ce pourquoi et pour quoi nous avons été recrutés : entrainer les meilleurs.
]]>La grande illusion. - Julos
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2015-03-22T15:21:15+01:00JulosComme dit l'adage :"Dites-moi comment vous évaluez, je vous dirai quel enseignant (quel ministre ?) vous êtes!"
;-)...Comme dit l'adage :"Dites-moi comment vous évaluez, je vous dirai quel enseignant (quel ministre ?) vous êtes!"
;-)]]>La grande illusion. - Laurent CARLE
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2015/03/18/262-la-grande-illusion#c11825
2015-03-22T11:01:00+01:00Laurent CARLECOTE COUR
« Prendre la parole en public pour répondre à ce qui vient d'être dit ? Produire les écrits que la vie scolaire et professionnelle exige ? Trouver dans la documentation écrite, les réponses aux questions qu'ils se posent ? Analyser une œuvre lue, ou vue au cinéma, au théâtre,...COTE COUR
« Prendre la parole en public pour répondre à ce qui vient d'être dit ? Produire les écrits que la vie scolaire et professionnelle exige ? Trouver dans la documentation écrite, les réponses aux questions qu'ils se posent ? Analyser une œuvre lue, ou vue au cinéma, au théâtre, au musée ? Travailler sur du vrai, en vraie grandeur, et pas avec les fausses lectures des manuels et les fausses écritures de la rédaction scolaire. »
Mais c’est la disparition de l’école républicaine ! C’est le renversement des valeurs et du mérite. Et c’est quand qu’on fait les devoirs, qu’on apprend la grammaire, l’orthographe, la conjugaison et la leçon du jour ? Et le programme ? Ces « travaux » nous obligeraient à renoncer aux devoirs, aux contrôles et aux notes. C’est de la subversion.
COTE JARDIN
Les évaluations nationales sont obligatoires. Par contre, la notation et les classements ne le sont pas. Chacun est libre de ne pratiquer que des évaluations formatives, c’est-à-dire participatives, sans récompenses et sans punitions. La pédagogie commence quand la sélection et le tri cessent.
Après avoir refusé l’évaluation nationale, la bureaucratie hiérarchique, les décisions autoritaires sans consultation, pourrons-nous encore soumettre les élèves à des contrôles, les noter, les classer après calcul de leur moyenne, distribuer des bons points, donner des devoirs notés, récompenser les bons élèves et punir les mauvais ? L’émancipation de l’élève ne deviendra-t-elle pas la condition nécessaire de la liberté pédagogique du maitre ?
]]>La grande illusion. - Pierre Frackowiak
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2015-03-21T16:18:05+01:00Pierre FrackowiakExtrait d'un texte à paraître sur l'évaluation de la refondation:
Il convient de rappeler que le contrôle des performances des élèves dans des disciplines cloisonnées n’évalue rien d’autre que la capacité de rétention à court terme d’un savoir ponctuel, factuel, d’une technique,...Extrait d'un texte à paraître sur l'évaluation de la refondation:
Il convient de rappeler que le contrôle des performances des élèves dans des disciplines cloisonnées n’évalue rien d’autre que la capacité de rétention à court terme d’un savoir ponctuel, factuel, d’une technique, et éventuellement, la capacité d’application (au sens « exercice d’application »). Contrôler des résultats en grammaire, orthographe, vocabulaire, conjugaison, n’a jamais permis d’évaluer la maîtrise de la langue, la capacité d’exprimer une pensée, une émotion, un besoin …]]>La grande illusion. - Delcourt
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2015/03/18/262-la-grande-illusion#c11813
2015-03-19T13:48:59+01:00DelcourtEncore et toujours, merci à vous, Eveline! Pierre le sait : le bon sens, la participation des enfants au déroulement de leurs apprentissages,voire à la préparation, le commentaire sur l'étape franchie,partagé avec eux et leurs parents, tout cela est connu des enseignants depuis tellement...Encore et toujours, merci à vous, Eveline! Pierre le sait : le bon sens, la participation des enfants au déroulement de leurs apprentissages,voire à la préparation, le commentaire sur l'étape franchie,partagé avec eux et leurs parents, tout cela est connu des enseignants depuis tellement longtemps que les "décideurs" apparaissent comme cheminant à côté de la vie. Leurs logiques de papier glacé ou de rentabilité économique (?) ne rencontrent pas les nôtres, ou plus. Les ouvertures de type Savary ou Jospin semblent définitivement ignorées.
Evaluer est nécessaire à condition d'observer ce qu'il se passe au début, pendant et après le travail du moment. Or, un enseignant qui a en charge 28 ou 30 élèves, ne pourra pas les regarder tous. Organiser les groupes de travail pour obtenir collaboration, échanges, conflit socio cognitif comme aurait dit Wallon,et retrouver la bonne information pour intervenir là où il le faut ,ce n'est pas facile. Cela suppose une formation qui ne se limite pas à une somme de connaissances théoriques dans un domaine privilégié; cela suppose aussi que les collègues d'une équipe donnée s'exposent en conflit socio-cognitif centré sur les "bonnes pratiques" dont l'expression chagrine autant celui qui fut un mentor alerté pour moi. Là non plus, la panacée n'existe pas. Il y a , pour chaque équipe, en charge d'un groupe d'élèves, une histoire à inventer pas à pas, sans ressentir l'obligation de rendre des comptes de certification à une autorité lointaine géographiquement et pédagogiquement. La refondation s'éloigne dès qu'on s'approche d'elle. Il faut encore une fois, résister!]]>La grande illusion. - celdanse
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2015/03/18/262-la-grande-illusion#c11812
2015-03-19T13:16:04+01:00celdanseJe suis enseignante depuis 20 ans, j'adore mon métier mais le manque de confiance de ma hiérarchie, des politiques, de tous ces gens carriéristes qui ne sont jamais sur le terrain et qui se fichent complètement de ce qu'ils font subir à nos enfants me dégoûte de plus plus de ce métier...Je suis enseignante depuis 20 ans, j'adore mon métier mais le manque de confiance de ma hiérarchie, des politiques, de tous ces gens carriéristes qui ne sont jamais sur le terrain et qui se fichent complètement de ce qu'ils font subir à nos enfants me dégoûte de plus plus de ce métier merveilleux. Aujourd'hui les enfants sont en grande souffrance et les enseignants aussi mais qui s'en soucie là haut? Qui nous écoute? Toutes les décisions sont prises SANS nous! Un jour ça finira mal.]]>La grande illusion. - Bruno Martin
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2015/03/18/262-la-grande-illusion#c11807
2015-03-18T21:48:26+01:00Bruno MartinMerci d'écrire ce que je pense!
La technocratie pédagogique tue (a tué?) la liberté pédagogique. L'enseignement est un art, je suis un artisan. Le taylorisme technicien est la pire saloperie contre laquelle il est difficile de lutter sans se faire massacrer (on dit harceler ou maltraiter)...Merci d'écrire ce que je pense!
La technocratie pédagogique tue (a tué?) la liberté pédagogique. L'enseignement est un art, je suis un artisan. Le taylorisme technicien est la pire saloperie contre laquelle il est difficile de lutter sans se faire massacrer (on dit harceler ou maltraiter) Beaucoup de mes collègues souffre du manque de confiance de la hiérarchie et du non-sens du discours médiatique et politique.]]>