Le blog de l'amie scolaire : Questions de profs. Ce blog n'est pas un forum de débat entre partisans et adversaires de la pédagogie. Il veut être un lieu de réflexion et d'échanges pédagogiques destiné aux professionnels de l'école et à tous ceux qui s'interrogent, doutent, cherchent, souhaitent une aide à la recherche, à la pratique du métier, sans oublier les parents, bien sûr. Nous répondrons à toute question, non polémique... - Commentaires
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fr2018-06-20T12:30:36+02:00daily12018-06-20T12:30:36+02:00Donnée scientifique et interprétation de celle-ci. - Sébastien Lemoine
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2018-06-20T12:30:36+02:00Sébastien Lemoine[Ci-dessous : Un auto-test en condition ? Non d'autant plus que c'est hors-académique. Un essai ? Il n'y a pas d'essai comme le dit à raison Yoda à Luke. C'est une simple expression-communication soit un échange avec lequel on peut être d'accord ou pas. Tout échange est spontanément...[Ci-dessous : Un auto-test en condition ? Non d'autant plus que c'est hors-académique. Un essai ? Il n'y a pas d'essai comme le dit à raison Yoda à Luke. C'est une simple expression-communication soit un échange avec lequel on peut être d'accord ou pas. Tout échange est spontanément dialectique. Avant le diktat du fait et de la mesure, la controverse est ce qui a fait avancer la science : www.facebook.com/sebastie... .]
Donc voici ma petite synthèse qui répond aussi aux commentaires ci-dessus :
L'enfant à l'âge scolaire a des connaissances qu'il a développé depuis la naissance. Elles restent pour la plupart encore floues suite à la perception syncrétique infantile où l'on ne peut qu'interpréter la globalité des choses par des parties/détails que l'on a du mal à représenter ou par imitation de manière distordue.
Or, cette connaissance acquise de manière informelle est ce que le maître doit actualiser en la rendant claire en s'appuyant sur les activités qui font sens à l'enfant. Cette connaissance informelle est un potentiel.
Or, le potentiel n'est pas en nous, ni inné. Mozart n'est pas né musicien, il a développé un « mode opératoire naturel musical » (Yves Richez, ISTE, 2017) parce qu'il a grandi de manière permanente dans un milieu de musiciens. Sans le milieu, le potentiel ne peut émerger, ni s'actualiser. Sans son voyage, Charles Darwin, élève médiocre, n'aurait pu mettre en lumière son « mode opératoire naturel naturaliste » qu'il avait développé en dehors de l'école dans son milieu familial avec son grand-père Eramus Darwin.
Or, je représente le milieu par cette dynamique qui corrèle à la fois la définition du milieu d'Henri Wallon et la théorie C.U.P. d'Yvez Richez : www.facebook.com/sebastie...
Par ailleurs, une véritable application de l'évaluation est de définir l'écart entre ce que l'élève sait faire tout seul et ce qu'il peut apprendre en collaboration avec le médiateur (professeur, mentor). C'est définir la zone prochaine de développement mise en lumière par Lev Vygotski dans Pensée et Langage : www.facebook.com/sebastie...
Le résultat escompté d'apprendre à lire c'est comprendre ce qui est écrit et l'appréhender dans sa complexité psycho-socio-historique.
L'évaluation ne se chiffre pas (tester, noter, mesurer, jauger). Piaget serait aussi d'accord avec moi : www.facebook.com/sebastie... .
La recherche neuro-cognitive enfermée dans l'empirisme pur et un pragmatisme fixiste reste dans le quantitatif sans qualité créant des interprétations qui nient le réel soit qui dénient la théorie et le doute au profit du fait/de la preuve soit du vrai et de la foi. L'expérimentation et l'observation par la technique permet de voir et d'interpréter mais pas d'apprécier, ni d'appréhender. Par comparaison, ils sont en dessous du syncrétisme infantile.
Or, Les nouvelles connaissances ne viennent pas de l'observation de labo, ni de l'expérimentation mais du jugement logique dans une cadre théorique donné ou nouvellement déterminé (Alexandre Zinoviev).
En effet, pour citer Darwin : « Pour être un bon observateur, il faut être un bon théoricien. » Ce que ne sont pas d'une manière générale les ingénieurs du cerveau.
Si l'élève et l'adulte dans la classe sont contemporains, les connaissances acquises de manière informelle/spontanée anticipent les connaissances renforcées par abstraction de manière formelle/intentionnelle. Il n'y a pas de simultanéité entre élève et médiateur. Dans ce cas, l'enfant est en avance sur le médiateur. À l'heure actuelle, l'éducation marche sur la tête et on en oublie que l'enfant « est plein à chaque minute de possibilité » : www.facebook.com/sebastie... . Cela est réduit à néant par les objectifs soit par ce qui figent la vue. Ça en oublie l'importance du « milieu » et donc d'une configuration praticable, de l'échange fondamental et des applications utiles.
copier-coler sur fb : www.facebook.com/sebastie...]]>Donnée scientifique et interprétation de celle-ci. - Jean V.
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2018-06-18T14:53:55+02:00Jean V.En langue commune, A est contemporain de B s'il n'est ni antérieur ni postérieur ni successif à B. Or, "égale" ou non, toute répartition du temps entre A et B induit nécessairement une succession. Etre contemporain, c'est donc co-exister, être simultané.
D'autre part, si...En langue commune, A est contemporain de B s'il n'est ni antérieur ni postérieur ni successif à B. Or, "égale" ou non, toute répartition du temps entre A et B induit nécessairement une succession. Etre contemporain, c'est donc co-exister, être simultané.
D'autre part, si apprendre, c'est acquérir une connaissance (les logarithmes, la lecture), n'est-ce pas un accroissement des savoirs, explicable par l'absence des connaissances utiles à un projet (lire, calculer, etc.)?
Enfin, avancer qu'apprendre n'est ni combler un manque ni corriger des erreurs supposerait que nous possédions toutes les connaissances, parfaites mais inconscientes : il suffirait de les découvrir en nous et de les réorganiser. Cet innéisme est-il concevable ?
Mais peut-être voulez-vous dire que nous avons tous en nous les capacités – raison et mémoire – pour acquérir de nouvelles connaissances ? Certainement, mais différencier connaissances et moyens de les acquérir n'est-il pas indispensable ?
Quoi qu'il en soit, la question du lien entre moments du projet demeure. Si temps d'activité et de construction de connaissances sont "totalement" indépendants, où est la cohérence du projet ? A-t-il encore une utilité ?]]>Donnée scientifique et interprétation de celle-ci. - Eveline
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2018-06-17T09:13:48+02:00EvelineAttention aux mots employés, cher collègue : je n'ai pas dit que les temps de libération et ceux de structuration étaient "simultanés".
J'ai dit qu'ils étaient CONTEMPORAINS, c'est-à-dire qu'ils se partagent le temps de classe de façon égale, et sans dépendance directe l'un à l'égard...
Attention aux mots employés, cher collègue : je n'ai pas dit que les temps de libération et ceux de structuration étaient "simultanés".
J'ai dit qu'ils étaient CONTEMPORAINS, c'est-à-dire qu'ils se partagent le temps de classe de façon égale, et sans dépendance directe l'un à l'égard de l'autre, cette division étant inscrite dans l'emploi du temps. Les enfants doivent savoir clairement s'ils sont en train de réaliser un des projets de la classe, (correspondance avec d'autres écoles, production de brochures documentaires, élaboration de recueil de contes, enquêtes historiques ou scientifiques, production de spectacles etc.) ou s'ils sont en train de découvrir une notion, d'apprendre comment fonctionne la langue, ou tout autre contenu des programmes. Cela fait partie de ce que Downing et Fijalkow on nommé "clarté cognitive", indispensable au sentiment de sécurité , lui même nécessaire à la réussite.
Les moments d'apprentissage ne sont jamais choisis en fonction des "difficultés" rencontrées dans la réalisation du projet, comme le suggère la théorie de "l'activité décrochée", où l'on ouvre, par exemple, une parenthèse orthographique parce qu'on a eu des difficultés à écrire ce qu'on avait à dire.
Cette structuration "à la demande" nous a très vite parue trop peu rigoureuse (risque de laisser passer des savoirs importants et manque évident de cohérence). Mais le reproche essentiel que nous faisons à cette conception, logique en apparence, c'est de prendre la structuration par le côté négatif, ce qui est toujours une erreur : on ne peut faire progresser un élève qu'en s'appuyant sur ce qu'il fait et sait ou croit savoir.
Apprendre n'est pas corriger des erreurs ou combler des manques, c'est transformer des savoirs.]]>Donnée scientifique et interprétation de celle-ci. - Jean V.
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2018-06-16T19:14:25+02:00Jean V.J'ai bien compris le point 1 : "l'auto-évaluation, à l'école primaire ... n'a de sens que dans une organisation ... où l'enfant commence à prendre conscience de ce qu'il sait et de ce qu'il ne sait pas". L'auto-évaluation - plus ou moins consciente - a donc un sens en primaire....J'ai bien compris le point 1 : "l'auto-évaluation, à l'école primaire ... n'a de sens que dans une organisation ... où l'enfant commence à prendre conscience de ce qu'il sait et de ce qu'il ne sait pas". L'auto-évaluation - plus ou moins consciente - a donc un sens en primaire.
Par contre, je ne comprend toujours pas le point 2 : comment les temps dits de "libération" et "structuration" peuvent-ils tout à la fois être "simultanés" et "parallèles" mais "jamais reliés directement ou dépendants l'un de l'autre" ? Si c'est le cas, pourquoi se lancer dans un projet dont le seul intérêt est de construire et de donner immédiatement du sens à des savoirs en montrant qu'ils sont nécessaires à une activité inscrite dans le projet ?
Enfin, la différence entre application et réinvestissement n'est -elle pas obscure ? Appliquer une notion, c'est, je crois, la mettre en pratique pour atteindre une fin déterminée. Et l'application d'un savoir devient réinvestissement lorsque ce savoir est appliqué dans un champs différend de celui où il a été construite (lire un problème de math. par exemple). Il semblerait bien que tout réinvestissement soit une application d'un type un peu particulier ...
Merci de m'éclairer.]]>Donnée scientifique et interprétation de celle-ci. - Eveline
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2018-06-16T10:15:10+02:00EvelineJean, si vous avez bien lu mon billet, vous avez remarqué que je n'analyse pas de ce que dit N. Gallois, mais l'INTERPRÉTATION et l'exploitation que monsieur Blanquer va en faire, compte tenu de son amour immodéré pour les évaluations, dont on sait depuis longtemps et grâce à de nombreux...
Jean, si vous avez bien lu mon billet, vous avez remarqué que je n'analyse pas de ce que dit N. Gallois, mais l'INTERPRÉTATION et l'exploitation que monsieur Blanquer va en faire, compte tenu de son amour immodéré pour les évaluations, dont on sait depuis longtemps et grâce à de nombreux travaux que, trop fréquentes ou proposées n'importe comment et n'importe quand, elles sont destructrices du processus d'apprentissage.
D'autre part, l'auto-évaluation, à l'école primaire n'a guère de sens, ou plutôt n'a de sens que dans une organisation participative où l'enfant commence à apprendre à prendre conscience de ce qu'il sait et de ce qu'il ne sait pas.
Je pense m'être sans doute exprimée de façon peu claire : le travail en "vraie grandeur" n'est pas du tout un SECOND temps. L'organisation du travail que nous proposons et qui a été mise en point par les équipes INRP auxquelles j'appartenais, sous le nom de "dialectique libération/structuration", prévoit ces deux types de moment de façon contemporaine et parallèle, jamais reliés directement ou dépendants l'un de l'autre, mais mis en relation lors des régulations mensuelles prévues.
A noter que je ne parle pas de "toute démarche de projet", mais seulement de celle qui est en relation avec l'organisation développée ici. Je sais très bien qu'il existe d'autres conceptions de la pédagogie du projet, mais notre expérience nous a appris que seule la rigueur de celle-ci favorise la construction d'une maîtrise véritable.
Enfin, pour répondre à votre dernière question, nous attachons la plus grande importance à la notion de "réinvestissement" qui doit être soigneusement distincte de celle d'APPLICATION. Il n'est de réinvestissement qu'en situation de projet, et le rituel des "exercices d'application" qui suivent les "leçons" habituelles est parfaitement, inefficace : on n'applique pas un savoir, on s'en sert ; ce n'est pas la même chose. On n'applique pas une règle, on joue avec. La marge d'une adaptation libre aux données d'une situation nouvelle (sans ressemblance apparente avec celle qui a accompagné l'apprentissage) est l'indicateur de leur différence et, à nos yeux, la condition indispensable de toute maîtrise.]]>Donnée scientifique et interprétation de celle-ci. - Jean V.
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2018-06-15T21:36:00+02:00Jean V.N. Gallois parle de "SE tester pour ...vérifier ses connaissances", ce qui équivaut à S'AUTO-évaluer en situation(s) pour mesurer l'efficacité d'un savoir récemment acquis puis pour garder ce savoir actif.
Les considérations que vous développez portent, elles, sur l'évaluation...N. Gallois parle de "SE tester pour ...vérifier ses connaissances", ce qui équivaut à S'AUTO-évaluer en situation(s) pour mesurer l'efficacité d'un savoir récemment acquis puis pour garder ce savoir actif.
Les considérations que vous développez portent, elles, sur l'évaluation des savoirs d'un sujet par un évaluateur "extérieur". Pourquoi établir un lien que entre deux pratiques totalement distinctes.
Le test de connaissances en situation n'est-pas la base même de tout apprentissage réflexif, scolaire ou non ?
Plantant des graines en utilisant ce que je sais des saisons, je puis répéter ma pratique, l'ajuster ou l'abandonner. Il en va de même dans l'utilisation de ce que je sais des opérations pour résoudre un problème. Je teste ...
Et comment un "savoir nouveau" prend-il sa place dans le réseau des connaissances antérieures sinon au travers d'essais et d'erreurs, d'exercices, autrement dit de "tests" de validité en situation (certains parlent de "tâtonnement expérimental") ? En bref, l'auto-évaluation ("SE tester") paraît être au coeur à tout apprentissage actif.
N'y a-t-il pas péril à la confondre avec l'évaluation par un tiers (ETRE testé) ?
N'est-il pas dangereux de transférer sur la première les critiques que vous adressez à la seconde ?
D'autre part, êtes-vous certaine que toute démarche de projet coïncide avec ce que vous en dites ?
Si je vous est bien lue, en un premier temps on acquiert des connaissances et dans un second temps, on les met en œuvre dans des projets "sociaux"... Mais comment acquiert-on ces connaissances ? Sont-elles dispensées par un tiers ?
Une autre démarche est tout à fait possible.
1 – Engagement individuel ou collectif dans un projet répondant à une question ou un besoin.
2 – Les obstacles rencontrés, sont alors autant d'occasion de construire de nouveaux savoirs. Je crois que cela a quelque chose à voir avec la pédagogie du détour.
En somme, votre conception n'est-elle pas une simple déclinaison de la très traditionnelle démarche acquisition/réinvestissement ?]]>Donnée scientifique et interprétation de celle-ci. - BARBIER Benjamin
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2018-06-13T17:07:36+02:00BARBIER BenjaminDavid, je vous ai mal compris.
Je suis un peu plus susceptible en cette fin d'année ;)
Une partie du billet d'Evelyne m'intéresse particulièrement. Il s'agit de celle qui concerne la pédagogie du projet.
C'est essentiel !
Evelyne a raison d'en rappeler les grands principes et surtout de...David, je vous ai mal compris.
Je suis un peu plus susceptible en cette fin d'année ;)
Une partie du billet d'Evelyne m'intéresse particulièrement. Il s'agit de celle qui concerne la pédagogie du projet.
C'est essentiel !
Evelyne a raison d'en rappeler les grands principes et surtout de redire le bénéfice important pour les élèves.
On ne peut que conseiller aux jeunes enseignants d'aller dans cette voie: P.A.G, web radio, marché des connaissances, spectacle de fête d'école...Ces pratiques s'inscrivent dans les programmes.
]]>Donnée scientifique et interprétation de celle-ci. - David.S
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2018-06-13T14:42:53+02:00David.SBenjamin,
Mon message n'était pas tourné vers vous. Je n'avais pas vu votre message avant d'écrire le mien. Eveline a publié votre message en même temps que le mien.
D'ailleurs si vous relisez mon message vous verrez bien que je m'adresse à Christian. Tout en précisant que je suis d'accord...Benjamin,
Mon message n'était pas tourné vers vous. Je n'avais pas vu votre message avant d'écrire le mien. Eveline a publié votre message en même temps que le mien.
D'ailleurs si vous relisez mon message vous verrez bien que je m'adresse à Christian. Tout en précisant que je suis d'accord avec lui mais que l'on ne doit pas faire un rituel pour le plaisir du rituel.
***Un petit temps de transition entre la maison et l'école me paraît judicieux. Ce rituel en est un et il est utile et profitable à tous.***
Oui si vous mettez comme vous dites un objectif derrière (capter l'attention etc.) Je le redis, de jeunes enseignants font des rituels pour le plaisir du rituel...
Enfin votre exemple de lecture d'un mot du dictionnaire pour deviner le mot, c'est très bien. Je ne parle pas du tout de cela. Effectivement ce n'est pas l'enrichissement du lexique qui est visé ici. Encore une fois je n'avais pas lu votre message avant d'écrire le mien...
Je parle du rituel qui consiste à dire un mot du jour et en expliquer sa définition. Pour en avoir discuter dernièrement avec différents inspecteurs, cela les agace un peu... Et pour cause, cela ne travaille pas le lexique. Il y a tellement d'autres choses à faire pour démarrer une journée :
L'objet insolite (il faut faire deviner à la classe à quoi sert un objet qui a été apporté de la maison et d'où il vient ). La revue de presse, la présentation d'une œuvre d'art, la présentation d'un livre lu etc.
Et votre idée est également intéressante...
]]>Donnée scientifique et interprétation de celle-ci. - Benjamin BARBIER
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2018/06/08/347-donnee-scientifique-et-interpretation-de-celle-ci#c14176
2018-06-11T21:28:17+02:00Benjamin BARBIERDavid,
C'est très bien de démarrer des journées de classe par un court temps comme celui que j'ai décrit.
C'est une mise en route ludique au prime abord mais aussi riche en apprentissages.
Pour l'auditeur : la capacité à écouter, à développer des images mentales, à faire des...David,
C'est très bien de démarrer des journées de classe par un court temps comme celui que j'ai décrit.
C'est une mise en route ludique au prime abord mais aussi riche en apprentissages.
Pour l'auditeur : la capacité à écouter, à développer des images mentales, à faire des associations entre les mots pour formuler une réponse.
Pour le lecteur: la capacité à lire oralement pour faire deviner un mot...
Vous le voyez ici, ce n'est pas l'enrichissement du lexique qui est l'objectif premier de ce tout petit rituel.
Vous ne me ferez pas croire qu'étant élève, à peine assis à votre table, vous étiez immédiatement réceptif aux apprentissages ?
Un petit temps de transition entre la maison et l'école me paraît judicieux. Ce rituel en est un et il est utile et profitable à tous.
Je suis quand même surpris par la rigidité de votre réponse ( "Au passage...").
Cordialement,
Benjamin BARBIER
]]>Donnée scientifique et interprétation de celle-ci. - david.S
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2018/06/08/347-donnee-scientifique-et-interpretation-de-celle-ci#c14175
2018-06-10T19:04:38+02:00david.SLa meilleure évaluation étant celle que l'on n'a pas besoin de faire. Si on parle bien sûr d’évaluation sommative. L’évaluation formative qui est la seule valable fait partie de l'apprentissage. On s'évalue pour apprendre et n'apprend pas pour être évalué. Sinon quand l'évaluation est...La meilleure évaluation étant celle que l'on n'a pas besoin de faire. Si on parle bien sûr d’évaluation sommative. L’évaluation formative qui est la seule valable fait partie de l'apprentissage. On s'évalue pour apprendre et n'apprend pas pour être évalué. Sinon quand l'évaluation est terminée, on finit par oublier. Les neurosciences, pour le coup, le disent parfaitement, un savoir qui n'est pas utilisé finit par être oublié. En effet, le cerveau fait du tri en permanence sur ses besoins (ce qui est une chance d’ailleurs sinon comment se rappeler où nous avons garé la voiture sur le parking du supermarché où nous nous rendons toutes les semaines).
Ainsi un enfant qui a fini son évaluation (appelée « bilan » par certains collègues ce qui veut bien dire ce que cela veut dire…) va rapidement oublier s’il n’est pas amené à réutiliser ce qu’il appris (« on retourne plus facilement à ses anciens outils » disait J.P Changeux )...
Quand on commence à entrainer les élèves aux évaluations, on oublie alors totalement ce qu'est apprendre. Mais Pierre s'est déjà exprimé sur le sujet avec « l'archarnement évaluationniste »
@Christian, les rituels, effectivement ils sont importants pour cadrer les élèves et leur donner des repères tout en travaillant des notions. Mais il est important de dire ici (pour de jeunes enseignants qui liraient ces pages) que l'on ne fait pas un rituel pour faire un rituel. On ne cherche pas occuper les élèves. Des rituels, ils ont partout, chez eux parfois, dans les centres de loisirs etc. L’enseignant doit avoir en tête que s'il propose quelque chose à ses élèves (comme des rituels) il doit toujours viser un objectif (faire évoluer les représentations de ses élèves et entretenir cette évolution)
Je dis cela car dernièrement des enseignantes novices que j'accompagnais faisaient des rituels car elles avaient vu cela dans d'autres classes et trouvaient cela bien. On veut faire plaisir aux élèves alors ?
Au passage, arrêtons ce rituel du mot du jour, on n'apprend rien ici et surtout pas du vocabulaire.
"Les mots n'ont pas de sens, ils n’ont que des emplois" Paul Valéry
]]>Donnée scientifique et interprétation de celle-ci. - Barbier Benjamin
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2018/06/08/347-donnee-scientifique-et-interpretation-de-celle-ci#c14174
2018-06-10T08:15:53+02:00Barbier BenjaminBonjour,
Je suis d'accord avec Christian.
Cela fait plusieurs années que je ritualise des activités avec mes CE1 (mes deux collègues m'ont vivement conseillé de le faire).
Une qui fonctionne très bien c'est la lecture quotidienne d'un article du dictionnaire dont il faut deviner le mot....Bonjour,
Je suis d'accord avec Christian.
Cela fait plusieurs années que je ritualise des activités avec mes CE1 (mes deux collègues m'ont vivement conseillé de le faire).
Une qui fonctionne très bien c'est la lecture quotidienne d'un article du dictionnaire dont il faut deviner le mot.
L'élève qui a trouvé doit expliquer quels sont les mots de l'article qui l'ont aidé pour proposer sa réponse.
Cela dure 5 bonnes minutes et tous les élèves participent activement. L'intérêt est de prendre des indices à partir d'une lecture orale pour identifier le mot.
Le support utilisé est un petit dictionnaire qui utilise des mots accessibles aux enfants.
Un élève différent prépare ce travail oral à la maison : il doit choisir le mot puis s'entraîner à lire l'article à haute voix.
Chaque matinée de classe commence ainsi.
Je joue aussi :)
Cordialement,
Benjamin Barbier
]]>Donnée scientifique et interprétation de celle-ci. - Christian
https://www.charmeux.fr/blog/index.php?2018/06/08/347-donnee-scientifique-et-interpretation-de-celle-ci#c14169
2018-06-08T19:36:52+02:00ChristianA côté des projets, les activités dites rituelles permettent aussi de mobiliser chaque jour - dans un contexte rassurant et loin de toute idée d'évaluation - des savoirs nouvellement appris. Très présents en maternelle, les rituels sont souvent délaissés au primaire ... or ils donnent du...A côté des projets, les activités dites rituelles permettent aussi de mobiliser chaque jour - dans un contexte rassurant et loin de toute idée d'évaluation - des savoirs nouvellement appris. Très présents en maternelle, les rituels sont souvent délaissés au primaire ... or ils donnent du temps à l'apprentissage et permettent de le consolider de jour en jour. Et ils sont tout aussi intéressants avec des élèves du CM. Un exemple ? Le paysage du jour : chaque jour, un paysage est présenté à la classe (choisi par l'enseignant ... ou par un élève). Le but est de tâcher de localiser l'endroit où la photo a été prise. Bien sûr, ce n'est pas facile : il faut observer le relief, la végétation, les traces éventuelles de l'activité humaine, des éléments marqués culturellement ... On émet des hypothèses, on argumente ... puis on vérifie et on situe sur une carte du monde à l'aide d'indices complémentaires. Avant de recommencer le lendemain avec un autre paysage.
Dans les classes où cette activité a été vécue, on observe une évolution évidente dans la capacité de regarder un paysage, de faire des liens entre ses différentes composantes, de relier aussi avec ce que l'on sait du monde ... C'est bien plus efficace que de travailler d'emblée sur une collection d'une vingtaine de paysages, en une seule fois.
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