Le blog de l'amie scolaire : Questions de profs. Ce blog n'est pas un forum de débat entre partisans et adversaires de la pédagogie. Il veut être un lieu de réflexion et d'échanges pédagogiques destiné aux professionnels de l'école et à tous ceux qui s'interrogent, doutent, cherchent, souhaitent une aide à la recherche, à la pratique du métier, sans oublier les parents, bien sûr. Nous répondrons à toute question, non polémique... - Commentaires
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fr2018-01-28T18:56:59+01:00daily12018-01-28T18:56:59+01:00Grammaire et jargon (suite) : Quand la grammaire traditionnelle s'emmêle vraiment les pinceaux... - Eveline
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2018-01-28T18:56:59+01:00EvelineCher Danielito, je ne vois pas pourquoi vous trouvez "affreuse" cette expression : elle est attestée dès le 16ème siècle pour exprimer l'entrée dans l'action (aspect "inchoatif"), la disposition à agir ; puis dès le 18ème siècle l'aspect duratif qu'elle a aujourd'hui. Les gens du Nord la...
Cher Danielito, je ne vois pas pourquoi vous trouvez "affreuse" cette expression : elle est attestée dès le 16ème siècle pour exprimer l'entrée dans l'action (aspect "inchoatif"), la disposition à agir ; puis dès le 18ème siècle l'aspect duratif qu'elle a aujourd'hui. Les gens du Nord la traduisent par "en route à ", et les Belges par "être occupé de"
Vous pouvez choisir !
Si vous tenez à vous en passer, ce n'est pas un synonyme qu'il faut chercher (les synonymes, n'ont jamais ni le même sens ni le même emploi), mais il faut modifier la syntaxe et chercher une autre façon d'exprimer l'accompagnement de l'action (utiliser le gérondif par exemple... mais il est souvent lourd !) Bonne recherche !!]]>Grammaire et jargon (suite) : Quand la grammaire traditionnelle s'emmêle vraiment les pinceaux... - Danielito
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2018-01-28T18:37:12+01:00Danielitobonjour,
je suis arrivé sur ce site, mais ne cherchais simplement qu'un synonyme de l’expression "en train de" que je trouve affreuse, au même titre que "je vous tiens au courant" par exemple.
Donc, existerait-il un synonyme à "en train de", SVP ? Histoire aussi...bonjour,
je suis arrivé sur ce site, mais ne cherchais simplement qu'un synonyme de l’expression "en train de" que je trouve affreuse, au même titre que "je vous tiens au courant" par exemple.
Donc, existerait-il un synonyme à "en train de", SVP ? Histoire aussi d'utiliser moins de mots.
merci]]>Grammaire et jargon (suite) : Quand la grammaire traditionnelle s'emmêle vraiment les pinceaux... - Eveline
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2014-10-15T16:11:30+02:00EvelineJe pense qu'il est impossible de dissocier "dévorer un gros soupir de "j'étais en train". En fait le verbe "dévorer" est ici à une sorte de "forme progressive ", qui en français se traduit par l'expression "être en train de". Il s'agit donc du verbe de la seconde proposition coordonnée à...
Je pense qu'il est impossible de dissocier "dévorer un gros soupir de "j'étais en train". En fait le verbe "dévorer" est ici à une sorte de "forme progressive ", qui en français se traduit par l'expression "être en train de". Il s'agit donc du verbe de la seconde proposition coordonnée à la première ("je viens de l'entendre insulter"). Quant à "une vilaine larme", en l'absence du contexte nécessaire ici, on ne peut le considérer que comme un second complément, non prépositionnel (= "direct" selon la mauvaise terminologie traditionnelle), au verbe "dévorer".]]>Grammaire et jargon (suite) : Quand la grammaire traditionnelle s'emmêle vraiment les pinceaux... - yoyo
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2014-10-15T12:48:08+02:00yoyoBonjour,
Je suis un peu confuse avec toutes les informations.
Je voudrais savoir si quelqu'un pourrait m'éclaircir avec la phrase suivante:
Je viens de l'entendre insulter et j'étais en train de dévorer un gros soupir, une vilaine larme.
Quelle est la fontion de "dévorer un gros...Bonjour,
Je suis un peu confuse avec toutes les informations.
Je voudrais savoir si quelqu'un pourrait m'éclaircir avec la phrase suivante:
Je viens de l'entendre insulter et j'étais en train de dévorer un gros soupir, une vilaine larme.
Quelle est la fontion de "dévorer un gros soupir, une vilaine larme" dans la phrase?
Et quelle est la fonction de "une vilaine larme par rapport à "un gros soupir"?
Je vous remercie d'avance :)]]>Grammaire et jargon (suite) : Quand la grammaire traditionnelle s'emmêle vraiment les pinceaux... - ostiane
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2008-03-29T19:09:46+01:00ostianeCher Christian,
Je viens de passer un certain temps pour vous répondre le plus intelligiblement possible (ce qui n'est pas évident quand il s'agit de parler "grammaire") et malheureusement, une mauvaise manipulation a tout effacé...GRRR!
Pour faire court, je disais en substance
1...Cher Christian,
Je viens de passer un certain temps pour vous répondre le plus intelligiblement possible (ce qui n'est pas évident quand il s'agit de parler "grammaire") et malheureusement, une mauvaise manipulation a tout effacé...GRRR!
Pour faire court, je disais en substance
1 une grammaire "simple et concrète"...pas si évident!
2 une bonne maitrise en amont de la part de l'enseignant demande une formation initiale ET constante. Le français "langue vivante" est un casse-tête sans fin dont nous avons ici la preuve!
3 une grammaire "en passant", je ne vois pas bien ce à quoi vous faites allusion mais cela me semble improbable. Tout s'y rattache, du mot à la phrase en allant jusqu'au texte et vice et versa. Du verbe à l'expression de la pensée, on ne peut faire l'impasse de la grammaire avec de jeunes enfants qui découvrent et éprouvent le sens des mots DIRE, LIRE, ECRIRE.
4 une grammaire au coeur des apprentissages. Théories nommées ou non, règles découvertes et explorées, entraînements et enchaînements successifs, superposition de la grammaire "sens" et de la grammaire "outil". La grammaire, reflet de la complexité de notre langue!
5 une grammaire au service de la pensée et de l'expression.
6 mais tellement souvent une grammaire vécue comme instrument de torture par les élèves, les parents et les enseignants!
7 il y aurait encore beaucoup à dire...Mais je préfère vous laisser le soin, à vous et à Eveline, de continuer!
Merci pour les précisions de l'un et de l'autre. Christian, vous me parlez d'un mail joint. Je suis preneuse de toutes expériences vécues! Avez-vous mon adresse ou l'avez-vous fait passer par Eveline?
Bien à vous
Ostiane
BLOG BLEU PRIMAIRE
]]>Grammaire et jargon (suite) : Quand la grammaire traditionnelle s'emmêle vraiment les pinceaux... - Christian Montelle
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2008-03-28T08:35:28+01:00Christian MontelleChère Ostiane,
Une précision tout d'abord : si Eveline est effectivement une grande figure de la pédagogie, je ne suis qu'un modeste professeur de collège à la retraite ! Je suis très flatté quand même :-))))
Puisque vous partagez notre passion pour la grammaire et l'enseignement, je...Chère Ostiane,
Une précision tout d'abord : si Eveline est effectivement une grande figure de la pédagogie, je ne suis qu'un modeste professeur de collège à la retraite ! Je suis très flatté quand même :-))))
Puisque vous partagez notre passion pour la grammaire et l'enseignement, je joins un mail par le truchement duquel je peux vous adresser les principes de l'approche grammaticale que j'ai partagée avec mes collègues. C'est une pratique syncrétique que j'ai adoptée peu à peu et qui suit le principe essentiel de la grammaire d'Eveline : faire comprendre clairement, concrètement et simplement comment fonctionne notre si belle langue. J'utilise toutes les théories sans les nommer, comme toile de fond, en choisissant chaque fois celle qui me semble le mieux rendre compte de tel ou tel fait grammatical.
Je me place dans la perspective de l'énonciation pour faire apparaître la langue en action et je tiens une progression logique et rigoureuse de façon à permettre aux enfants de construire solidement leurs compétences d'écriture. La grammaire est systématiquement liée à l'écriture de récits ou d'autres textes qui permettent de l'appliquer sans délai et les corrections font référence aux leçons étudiées. Là, je suis très loin de la démarche "grammaire en passant".
Un exemple : le pronom personnel. Cette catégorie est présentée comme substitut ou, plus anciennement comme "mot qui remplace un nom". Je garde la dénomination de "pronom" plus courante et mieux connue des enfants. J'utilise les descriptions de Combettes sur la distribution des thèmes dans le texte et je montre d'abord à quoi sert pratiquement un pronom. Il reprend un thème de façon économique plus économique que la reprise littérale de ce thème.
Les enfants cherchent différents cas de reprise de thèmes antérieurs (sujets, compléments de différentes sortes, attribut) et découvrent les différentes formes de pronoms personnels, relatifs.... Non pas de façon exhaustive, mais de façon progressive au cours des années (ce qui permet de ne pas ressasser les mêmes leçons chaque année).
Suivent des exercices systématiques, puis un devoir de rédaction demandant l'utilisation de pronoms nombreux : un dialogue, par exemple. Les corrections seront du type : "quel thème est-il repris ?" "le thème repris est animé" (donc "auquel" est impossible, il faut qui)...
J'essaie toujours d'être simple et concret et les résultats sont très satisfaisants.
[Bien sûr, je ne devrais plus utiliser le présent, mais j'aide des enfants du voisinage et je m'en sens encore un peu le droit !.]
PS Les enfants connaissent le mot "thème" car ce terme et celui de propos ont été introduits très précocement. Une phrase est constituée d'un thème, ce qui est posé, ce dont on parle et d'un propos, ce qui est proposé, ce que l'on dit du thème). Le simple fait de savoir cela permet aux enfants de comprendre ce qu'est une phrase, de segmenter leurs écrits à l'aide points, de saisir ce qu'est une reprise de thème... Chaque leçon de grammaire reprend cette définition et situe la problématique nouvelle par rapport à elle.
]]>Grammaire et jargon (suite) : Quand la grammaire traditionnelle s'emmêle vraiment les pinceaux... - Christian Montelle
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2008-03-27T16:47:02+01:00Christian MontelleComment définissez-vous les catégories sans faire appel au sens ?
Un embrayeur, par exemple, est "un élément linguistique qui manifeste dans l'énoncé la présence du sujet de l'énonciation".[La grammaire d'aujourd'hui, M.Arrivé et alii, Flammation, 1986, p. 243)
Comment...Comment définissez-vous les catégories sans faire appel au sens ?
Un embrayeur, par exemple, est "un élément linguistique qui manifeste dans l'énoncé la présence du sujet de l'énonciation".[La grammaire d'aujourd'hui, M.Arrivé et alii, Flammation, 1986, p. 243)
Comment faites-vous pour faire acquérir aux enfants la notion d'embrayeur uniquement avec des manipulations formelles du type substitution et sans appel au sens ?
Ou celle de nom, de verbe ou d'adjectif.
Qu'est-ce qu'un verbe selon votre définition ? Et un nom ? Et un adjectif ?
Idem pour les fonctions : qu'est-ce qu'un sujet ?...
]]>Grammaire et jargon (suite) : Quand la grammaire traditionnelle s'emmêle vraiment les pinceaux... - ostiane
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2008-03-27T14:32:24+01:00ostianeChère Eveline, et cher Christian.
C'est bon de savoir que deux grandes figures comme vous continuent d'expérimenter le fonctionnement de notre langue dans le laboblog grammatical du Net alors que certains ont déjà labellisé et commercialisé leurs produits. Des produits bien rangés sur des...Chère Eveline, et cher Christian.
C'est bon de savoir que deux grandes figures comme vous continuent d'expérimenter le fonctionnement de notre langue dans le laboblog grammatical du Net alors que certains ont déjà labellisé et commercialisé leurs produits. Des produits bien rangés sur des étagères avec de jolies étiquettes de couleurs. Pour donner envie. Ces produits, grammaticalement comestibles, nos élèves doivent les avaler tout cuits et en comprendre, après une longue indigestion la recette et les ingrédients qui la composent? DUR DUR. Vous l'avouerez l'un comme l'autre.
Pour résumer vos deux positions. Ne pourrait-on imaginer d'envisager vos deux approches comme complémentaires?
1/ D'un point de vue technologique: la grammaire outil d'Eveline
2/ D'un point de vue sémantique: la grammaire au service du sens de Christian
Et si en classe, j'osais mettre en lumière la duelle complexité de la langue française, serait-ce un péché d'orgueil ou un aveu d'inculture?
]]>Grammaire et jargon (suite) : Quand la grammaire traditionnelle s'emmêle vraiment les pinceaux... - Eveline
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2008-03-24T16:43:28+01:00EvelineCher Christian !
Voyons, il ne s'agit ni de structuralisme, ni d'économie du sens !!
La grammaire que nous défendons n'a rien de "structural" !!!!!!!!
C'est une grammaire qui cherche à répondre à la question : "Comment ça marche ? " Aucune maîtrise de quoi que ce soit n'est possible sans...
Cher Christian !
Voyons, il ne s'agit ni de structuralisme, ni d'économie du sens !!
La grammaire que nous défendons n'a rien de "structural" !!!!!!!!
C'est une grammaire qui cherche à répondre à la question : "Comment ça marche ? " Aucune maîtrise de quoi que ce soit n'est possible sans la réponse à cette question... Rien d'autre !!
Prenons un exemple
On ne maîtrise vraiment sa voiture que si l'on sait comment elle fonctionne, sans se contenter de faire comme on vous a dit pour la conduire... Vous le savez bien !
Or, même si une voiture est faite pour promener des gens, ce ne sont pas eux que le garagiste examine pour savoir comment elle fonctionne !!
De la même manière, un message est fait pour véhiculer du sens, bien sûr. mais faire de la grammaire, ce n'est pas étudier ce sens, c'est étudier comment les mots ont permis de le trouver ce sens.
On ne fait donc pas du tout l'économie du sens !!
Il reste le résultat de l'investigation mais pas le lieu de celle-ci.
En grammaire on n'a jamais à interroger le sens : si on le fait, cela veut dire que l'on est en lecture !
Cela souvent veut dire aussi n'importe quoi : dire que le "sujet est celui qui fait l'action", c'est tout de même assez énorme. la notion de sujet du verbe désigne une relation : on voit mal comment une relation pourrait faire une action (ou la subir... alternative qui donne en matière de bêtise une idée de l'infini...!)
Les notions de "procès", "accompli" "circonstanciel", "d'attribution"etc... sont des analyses du sens de ce qu'on lit, pas de son fonctionnement.
Ces notions n'ont pas à figurer dans un travail de grammaire. La grammaire, c'est la technologie de cet extraordinaire outil de communication et d'expression qu'est le langage.
Et si, sous prétexte que les enseignants n'ont pas compris cela, on prétend qu'il faut revenir à la saignée et aux clystères grammaticaux (qu'on n'a jamais quittés, je signale !), je pense qu'il vaut mieux, en effet, ne rien faire du tout : c'est moins grave que de pratiquer une grammaire truffée d'erreurs grossières qui empêchent de comprendre ce qu'est une langue.
Bien sûr que la formation n' a pas été ce qu'elle devait être, et qu'on a tout fait pour qu'il en soit ainsi. C'est sur ce point qu'on peut agir, si on le veut !
J'ai de multiples preuves que les ignorances et les âneries grammaticales des étudiants avec qui je travaille viennent de ce qu'ils ont eu, HÉLAS, un enseignement de la grammaire sémantico-je-ne-sais-quoi, issue des manuels de Hamon et autres Bled, qui leur a laissé le ciboulot complètement en bouillie là-dessus...]]>Grammaire et jargon (suite) : Quand la grammaire traditionnelle s'emmêle vraiment les pinceaux... - Christian Montelle
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2008-03-23T10:50:04+01:00Christian MontelleJe ne vois pas comment on peut s'abstraire du sens pour étudier le "fonctionnement" de la langue.
Puisque vous parlez de fonctionnement, dites-moi comment on peut rendre compte du fonctionnement d'une usine ou d'institutions seulement en en considérant les organigrammes.
Maurice Gross...Je ne vois pas comment on peut s'abstraire du sens pour étudier le "fonctionnement" de la langue.
Puisque vous parlez de fonctionnement, dites-moi comment on peut rendre compte du fonctionnement d'une usine ou d'institutions seulement en en considérant les organigrammes.
Maurice Gross dans sa grammaire transformationnelle du français a eu ce rêve de réduire la langue à des algorithmes. J'ai trouvé de l'intérêt à ses travaux qui m'ont permis de mieux prendre en compte la diversité des régimes du verbe français. Mais j'ai constaté aussi les limites de la méthode.
Comment rendre compte de la différence entre :
Je suis en train de lire.
et :
Je suis en train la course.
Constatant que la grammaire dite moderne aboutissait à autant d'apories que la grammaire traditionnelle, j'ai décidé de considérer la grammaire autrement, tout en intégrant tout ce que ces différentes approches apportaient. [La démarche scientifique est de même type : elle intègre et dépasse les contradictions, en gardant ce qui reste pertinent (cf Bachelard, Piaget, Ulmo...)].
Mon fil rouge est celui de fonctions justement. Mais sans me limiter aux fonctions traditionnelles, qui, elles, sont revisitées. Ainsi la fonction attributive, qui consiste à attribuer une "qualité" à un élément de la phrase. Un verbe-copule du type "être" remplit cette fonction (la disparition du verbe-copule est l'épithétisation).
Je regroupe ainsi de grandes fonctions dans une logique d'énonciation et cela rend la grammaire claire et cohérente. Et bien sûr, en filigrane, apparaissent les fonctionnements. Je trouve chez les linguistes et les philologues les descriptions qui me semblent les plus adéquates, sans exclusive, ni bannissement.
Au lieu d'exclure, j'intègre. J'emploie le lexique grammatical qui me semble le mieux susceptible d'être compris par mon public.
Cela me semble plus raisonnable et efficace que les exclusions tonitruantes du "parti"opposé.
]]>Grammaire et jargon (suite) : Quand la grammaire traditionnelle s'emmêle vraiment les pinceaux... - Christian Montelle
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2008-03-22T15:34:28+01:00Christian MontelleChère Eveline,
Eh oui ! eh oui, je le sais très bien. Le structuralisme s'est mis en demeure de rendre compte de la langue en faisant l'économie du sens. J'énonce seulement mes doutes quant à la validité de cette démarche. Particulièrement quand on enseigne la grammaire à des enfants. Et...Chère Eveline,
Eh oui ! eh oui, je le sais très bien. Le structuralisme s'est mis en demeure de rendre compte de la langue en faisant l'économie du sens. J'énonce seulement mes doutes quant à la validité de cette démarche. Particulièrement quand on enseigne la grammaire à des enfants. Et c'est mon expérience qui parle ici.
A quoi ont aboutit ces approches tout à fait légitimes dans le cadre où elles étaient effectuées) sinon à un abandon de l'enseignement de la grammaire par une immense majorité des enseignants ? N'y-a-t-il pas là un très léger problème ?]]>Grammaire et jargon (suite) : Quand la grammaire traditionnelle s'emmêle vraiment les pinceaux... - Eveline
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2008-03-21T14:20:16+01:00EvelineCher Christian, votre analyse ne me satisfait pas davantage.
1- Dune part, l'assimilation à la forme progressive anglaise est parfaitement présente dans mon texte, si vous le lisez bien ; je dirais même qu'elle va de soi.
2- d'autre part, contrairement à moi qui reste dans le...
Cher Christian, votre analyse ne me satisfait pas davantage.
1- Dune part, l'assimilation à la forme progressive anglaise est parfaitement présente dans mon texte, si vous le lisez bien ; je dirais même qu'elle va de soi.
2- d'autre part, contrairement à moi qui reste dans le fonctionnement grammatical de la formule, en faisant de "de lire" le tout simple complément du verbe "être en train" (sous forme ici de locution, mais ça ne change rien, et cette distinction est sans aucun intérêt !), vous, vous vous égarez dans des considérations sémantiques ("procès réellement considéré dans son accomplissement factuel"), qui n'a que très peu à voir avec la grammaire.
Ce genre d'analyse que je connais bien confond l'analyse sémantique (fort intéressante au demeurant, mais seulement pour la compréhension, donc, la lecture), avec celle de la grammaire, qui cherche à rendre compte compte du fonctionnement des mots et des moyens par lesquels ce fonctionnement permet d'accéder au sens construit.
Depuis quarante ans nous nous battons pour que la grammaire cesse d'être amalgamée avec la lecture, et trouve enfin son véritable statut de "technologie" de l'outil de communication qu'est la langue et qu'elle réponde enfin à la question, essentielle pour sa maîtrise : "la langue française, comment ça marche ??" et "comment c'est fait pour qu'on comprenne ce qu'on comprend ?"]]>Grammaire et jargon (suite) : Quand la grammaire traditionnelle s'emmêle vraiment les pinceaux... - Christian Montelle
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2008-03-21T12:36:23+01:00Christian Montelle"Je suis en train de lire."
"Pour être tout à fait complet dans l'analyse de notre phrase, ajoutons que les mots "de lire", jouent ici le rôle très normal de "complément du verbe", rattaché à celui-ci par la préposition "de"."
"de..."Je suis en train de lire."
"Pour être tout à fait complet dans l'analyse de notre phrase, ajoutons que les mots "de lire", jouent ici le rôle très normal de "complément du verbe", rattaché à celui-ci par la préposition "de"."
"de lire" complément du verbe : "être en train de" ???
Votre analyse ne me satisfait guère !
Nous avons simplement le verbe lire à la "forme" progressive. I'm reading (je suis "lisant"), qui marque que le procès est réellement considéré dans son accomplissement factuel. Ou qu'il l'a été ou le sera : "J'étais en train de lire....".
Et c'est une bonne occasion de relier la grammaire française et la grammaire anglaise !]]>Grammaire et jargon (suite) : Quand la grammaire traditionnelle s'emmêle vraiment les pinceaux... - Isabelle
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2008-03-13T21:44:13+01:00IsabelleComme je vous remercie!!! c'est tellement plus logique, j'ai moins mal à la tête!
En fait, mon petit frère adoré, qui a maintenant 34 ans, avait été finaliste junior de la Dictée de Pivot par deux fois ; je lui ai donc demandé la semaine dernière ce qu'il ferait de "je suis en train...Comme je vous remercie!!! c'est tellement plus logique, j'ai moins mal à la tête!
En fait, mon petit frère adoré, qui a maintenant 34 ans, avait été finaliste junior de la Dictée de Pivot par deux fois ; je lui ai donc demandé la semaine dernière ce qu'il ferait de "je suis en train de lire", et tout particulièrement d'"en train de". Il m'a répondu : "Facile, ma chère, c'est ferrovière!" Un petit clin d'oeil à Olivier...
Et à nouveau un grand merci à vous, Evelyne, je transmets vos amitiés à Gisèle!]]>Grammaire et jargon (suite) : Quand la grammaire traditionnelle s'emmêle vraiment les pinceaux... - ostiane
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2008-03-13T19:09:22+01:00ostiane"Une grammaire qui n'a ni sens ni utilité, mais dont il faut connaître par cœur les règles, si discutables soient-elles, ça occupe le menu peuple... qui ne pense pas à autre chose pendant ce temps-là...."
1/ La grammaire, ça peut être très théorique. Une bonne façon de dire,..."Une grammaire qui n'a ni sens ni utilité, mais dont il faut connaître par cœur les règles, si discutables soient-elles, ça occupe le menu peuple... qui ne pense pas à autre chose pendant ce temps-là...."
1/ La grammaire, ça peut être très théorique. Une bonne façon de dire, je garde le pouvoir, ce savoir m'appartient, j'en suis le gardien et nul n'entrera dans mon temple.
2/ La grammaire, ça peut être très pratique. Comprendre la relations des mots entre eux permet de donner un peu de sens à l'orthographe. Un sésam ouvre-toi en quelque sorte.
3/ La grammaire, ça peut être poétique, "qui, que, quoi, dont, où au service des alexandrins. De jolies créations, véritablement.
4/ La grammaire, ça peut être très névrotique: "pour demain analyse textuelle et organisation phrastique des différents éléments anaphoriques précédemment vus en classe dans le cadre de la découverte paridmatique du Verbe ETRE EN TRAIN DE dans sa dimension attribuviale!
5/ La grammaire, ça peut être un jeu. Partir d'un mot, créer une phrase, aboutir à un texte, et pourquoi pas un jour, à un roman?
]]>Grammaire et jargon (suite) : Quand la grammaire traditionnelle s'emmêle vraiment les pinceaux... - Eveline
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2008-03-13T18:23:38+01:00EvelineTrès joli, votre "présent SNCF", cher Olivier !
A retenir !
Bravo !!...
Très joli, votre "présent SNCF", cher Olivier !
A retenir !
Bravo !!]]>Grammaire et jargon (suite) : Quand la grammaire traditionnelle s'emmêle vraiment les pinceaux... - Astro52
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2008-03-13T18:15:27+01:00Astro52Tout cela est bien compliqué. Pour moi :
Je vais lire. (futur proche)
Je viens de lire. (passé récent)
Je suis en train de lire. (présent SNCF)
Et oui... le "présent d'actualité" est déjà pris par les valeurs des temps, faut bien trouver autre chose !...Tout cela est bien compliqué. Pour moi :
Je vais lire. (futur proche)
Je viens de lire. (passé récent)
Je suis en train de lire. (présent SNCF)
Et oui... le "présent d'actualité" est déjà pris par les valeurs des temps, faut bien trouver autre chose !]]>