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Le blog de l'amie scolaire : Questions de profs.

Ce blog n'est pas un forum de débat entre partisans et adversaires de la pédagogie. Il veut être un lieu de réflexion et d'échanges pédagogiques destiné aux professionnels de l'école et à tous ceux qui s'interrogent, doutent, cherchent, souhaitent une aide à la recherche, à la pratique du métier, sans oublier les parents, bien sûr. Nous répondrons à toute question, non polémique...

mercredi 23 mai 2012

Ecole : quand l'arbre d'une réformette risque de faire oublier la forêt des vraies réformes

Tel notre "Papy énervé" de Jean-Paul Julliand,
http://electronlibrecompagnie.over-blog.com/article-le-piege-du-faux-debat-sur-les-rythmes-scolaires-105510665.html
je suis bien près de penser que : poser a priori la question des rythmes scolaires, c'est-à-dire, celle de la seule gestion du temps, sans poser la question de la nature même de l'activité scolaire de l'enfant, frise l'escroquerie intellectuelle. Et même si cette "frisure" peut paraître excessive, voire de mauvaise foi (après tout, le discours nouveau évoque bien les autres urgences), la prudence requiert une vigilance de tous les instants : l'Ecole malmenée, humiliée, sanctionnée, cassée, est encore loin d'être libérée.

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mercredi 9 mai 2012

Demain, l'Ecole...

Je pense que plus d'un des amoureux de l'école, ceux du dedans et ceux du dehors, ont poussé un gros OUF! dimanche dernier à 20h.
Mais je pense aussi que leur soulagement s'est vite teinté d'inquiétude devant l'état de cette école qui nous est si chère, et, telle la femme Narsès de l'Electre de Giraudoux (oui, je sais, il n'est guère à la mode en ce moment, mais rassurez-vous, il va y revenir, impossible autrement !), on a envie de s'écrier :
« Comment cela s'appelle-t-il, quand le jour se lève, comme aujourd'hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé, et que l'air pourtant se respire et qu'on a tout perdu, que la ville brûle, que les innocents s'entre-tuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève ? »
A quoi le mendiant répond (avec l'inimitable phrasé de Louis Jouvet, bien sûr) :
« Cela a un très beau nom, femme Narsès. Cela s'appelle l'aurore. »

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