Des "incidents" se sont produits dans quelques établissements (rares, heureusement, mais trop tout de même), lors des hommages rendus aux victimes des massacres de la semaine dernière. Nombreux sont ceux aujourd'hui qui s'en émeuvent et, à tous les niveaux du système éducatif français, jusqu'à la Ministre elle-même, est affirmée avec force la nécessité d'agir à l'école, pour éviter de tels égarements avec les dangers qu'ils comportent. Des propositions toujours intéressantes fleurissent un peu partout : je retiens entre autres, celle de notre Ministre qui ose souhaiter que l'instruction civique enseignée soit en même temps vécue en classe par les élèves, rappelant que la démocratie doit être vécue pour être comprise — ce qui, admettons-le semble particulièrement rassurant de la part d'un Ministre : jusqu'ici, ce discours était uniquement celui des hurluberlus de la recherche en pédagogie.
L'hurluberlue, pédagogue obstinée, que je suis, souhaiterait apporter une modeste contribution à ce projet, contribution pédagogique, cela va de soi. Elle consistera à rappeler, dans la continuité du billet précédent, quelques-uns des contenus d'enseignement, indispensables si l'on veut éviter de tels dérapages, qui sont régulièrement oubliés depuis que l'école existe.

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