Résistance et donc réflexion.
Il y a des choses qu'on ne peut pas accepter. Par exemple, il est anormal et déraisonnable, dans ce qu'il est convenu d'appeler une démocratie, qu'une personne qui n'a jamais fait la classe en école primaire, avec des conseillers qui n'en ont pas davantage l'expérience, puisse imposer une manière de le faire, à d'autres personnes dont c'est le métier.
Face à ce qui est, à la fois un abus de pouvoir et un déni de démocratie, que faire ? Il est beau qu'un soldat désobéisse à un ordre criminel. Même si l'on est tenté de trouver excessif, le fait d'appliquer l'adjectif "criminel" au "réajustement des programmes du primaire", il n'en reste pas moins que celui-ci représente un grave manquement aux lois de notre pays, dont les conséquences à long terme peuvent être désastreuses pour les adultes que deviendront nos enfants. Se trouve donc posé le redoutable problème de la réaction à adopter. Résister, oui, mais comment ?

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