Mais avant elle, je vous propose une gorgée de poésie, offerte par Julos Beaucarne :

Sur le bord du monde, y a des enfants qui marchent
Ils sont fragiles et doux comme des brebis que le loup va dévorer
Et puis voilà que viennent des troupeaux de télévisions, des troupeaux d'instituteurs, d'endoctrineurs
Et les enfants se noient dans la mer de la raison raisonnante
Et l'enfant n'aspire plus à être lui-même
Sur le bord du monde marchent des enfants
Il ne faut presque rien pour qu'ils tombent dans l'abîme, précipités hors d'eux-mêmes.

https://www.youtube.com/watch?v=qExz-ufcngc