Ce titre, en forme de jugement définitif, est une formule de monsieur Fillon — celui que révoltait le fait d'être insulté par son collègue et néanmoins ami. Outre que ce monsieur révèle, par cette formule et les commentaires qui l'accompagnent, de grandes compétences dans un domaine qu'il prétend rejeter, c'est tout l'avenir de l'école qui se trouve ainsi éclairé d'un jour inquiétant, si, comme c'est à craindre, il doit prendre en mains les affaires de l'état.
Comme toujours, Philippe Meirieu a immédiatement réagi, en rédigeant, pour l'Expresso du Café Pédagogique (*), une réponse si forte et si convaincante que je ne vois pas comment on pourrait répondre mieux à une telle insulte. Le danger qui menace ici est grand : cette sortie du candidat ne scandalisera personne, juste les amis d'une école autre, qui sont largement minoritaires dans notre société. Du reste on n'en a même pas parlé dans les médias.
C'est pourquoi il me semble que la réponse de Philippe mérite d'être diffusée — elle est, qui plus est, un exemple parfait de ce qu'est une argumentation qui démontre sans insulter — et je pense de mon devoir d'offrir ce texte, avec l'autorisation évidemment de son auteur, à la réflexion de nos lecteurs. J'ajoute ici deux nouveaux liens vers des articles, qui me semblent à la fois complémentaires et très nécessaires (**) et (***)

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