Ce débat avec les partisans de "l'enseignement explicite", nouvelle théorie à la mode, qu'on croyait confidentielle, comme d'autres "innovations", plus ou moins scientifiques, révèle en fait un nouveau danger, notamment depuis que cette nouvelle "mode" a reçu l'aval d'une "pointure" dans ce domaine, Roland Goigoux, qui, au Café pédagogique de ce matin, affirme : je propose dans la conférence de différencier entre "méthode syllabique stricte" et une "approche de type syllabique", définie comme un enseignement explicite et progressif des correspondances phonèmes graphèmes.

Laurent, qui répond à cela en affirmant que, par-delà les divergences de méthode affichées, il y a, surtout, une contradiction de fond, sur la démocratie en classe, le respect de l’élève en tant que personne, l’effacement magistral qui permette aux élèves de se passer du maitre et le lent travail psychologique d’autonomisation de l’enfance scolarisée. L’efficacité didactique n’est que prétexte chez les partisans de la monarchie magistrale. Le maitre (nommé « Temps collectif en groupe classe »), le groupe, l’individu, ce n’est pas de l’éducation en communauté, c’est du dressage sélectif habillé de théories scientifiques », nous offre un de ces textes, costaud, dont il a le secret, qui ramène aux conséquences de certains choix pédagogiques en lecture.
Celle-ci est en effet doublement responsable de tous les échecs scolaires, puisque son apprentissage se situe à un moment particulièrement sensible de la vie d'un petit, et qu'il traverse toutes les disciplines. Voici ce texte.

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