On dirait une fable de La Fontaine, et ça n’a rien d’étonnant : c’en est une. Le bon fabuliste nous a expliqué il y a belle lurette, que c’est toujours celui qui tient le langage, qui finit par tenir le fromage.
Mais voilà, depuis le tristement célèbre « Casse-toi, pauvre con ! » de notre affligeant président de la République, la notion de « maîtrise du langage », affichée comme prioritaire dans les programmes du primaire, a pris un petit coup de bancal.
La question m’a récemment été posée de savoir comment réagir, parent ou enseignant, lorsqu’un enfant, en réponse à un reproche relatif à un mot « déplacé », rappelle cette injonction présidentielle, bien connue, et souvent citée…

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