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Le blog de l'amie scolaire : Questions de profs.

Ce blog n'est pas un forum de débat entre partisans et adversaires de la pédagogie. Il veut être un lieu de réflexion et d'échanges pédagogiques destiné aux professionnels de l'école et à tous ceux qui s'interrogent, doutent, cherchent, souhaitent une aide à la recherche, à la pratique du métier, sans oublier les parents, bien sûr. Nous répondrons à toute question, non polémique...

vendredi 15 avril 2011

Apaiser l'orthographe ou la remettre à l'endroit pour l'enseigner...?

Apaiser l'orthographe : c'est le titre que donne l'Expresso du Café Péda de ce matin à la présentation du dernier ouvrage de D. Manesse : "Orthographe : à qui la faute ?", auquel s'ajoutent deux commentaires importants, celui de J.P. Jaffré et celui de Viviane Youx de l'AFL.
Cela m'a donné envie d'y ajouter mon grain de sel, assorti de quelques idées pour une autre manière de la concevoir et de l'enseigner

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lundi 4 avril 2011

Quand va-t-on se décider à protester VRAIMENT contre ces sanctions qui frappent les meilleurs de nos collègues ?

Meilleurs, car ils assument leur responsabilité d'enseignants, sont exigeants sur eux-mêmes et sur les contenus de ce qu'ils enseignent, mettent en cohérence les objectifs et les moyens, et savent faire travailler leurs élèves, au lieu de suivre servilement des directives truffées d'erreurs et contraires, pour la plupart, au bon sens le plus élémentaire.
Une fois de plus, le Café pédagogique, dans l'expresso du 04 avril 2011,

http://www.cafepedagogique.net

nous informe qu'un collègue, cette fois de Loire Atlantique, se trouve lourdement sanctionné pour ne pas avoir évalué ses élèves selon les modalités officielles.
C'est absolument inadmissible.
Et pourtant cela s'admet apparemment, tant nous avons été déformés par l'idée que les punitions sont en général légitimes, et qu'un fonctionnaire doit obéir : il serait payé pour cela. Ceci étant en cohérence avec ce qu'on attend des élèves — avec ce qu'on a toujours attendu de nous, quand nous étions élèves — obéir à l'école où nous étions pour cela, et surtout pour cela, en dépit des discours affirmant le contraire. Ces principes "d'éducation" — je devrais dire de "non-éducation", d'enfermement dans l'enfance, de barrage à tout sens des responsabilités et de soumission à toutes les formes de pouvoir — ont détruit en nous tout bon sens.

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